« Il était comme une pieuvre. Ses mains étaient partout »: Trump est accusé d’abus sexuel sur quatre femmes

Plusieurs femmes ont révélé avoir été abusée sexuellement par le candidat à la présidence américaine Donald Trump. La businesswoman Jessica Leeds et la réceptionniste Rachel Crooks ont témoigné dans le New York Times, Mindy McGillivray dans le Palm Beach Post et Cassandra Searles dans Rolling Stone.

« Il était comme une pieuvre. Ses mains étaient partout » a déclaré la businesswoman Jessica Leads au New York Times. Aujourd’hui âgé de 74 ans, elle raconte comment le candidat républicain lui a fait des attouchements en plein vol.

Trump prenait l’avion avec elle et il était assis à ses côtés. Après 45 minutes, il a relevé l’accoudoir qui les séparait pour commencer à la toucher. Il a empoigné ses seins et essayé de passer ses mains sous sa jupe. « C’était une agression », a-t-elle expliqué au Times. Cette histoire a été confirmée par plusieurs proches à qui elle s’était déjà confiée à l’époque.

Violation

Rachel Crooks était réceptionniste à la Trump Tower de Manhattan. À sa première rencontre avec le milliardaire, elle s’est présentée en lui tendant la main. Trump l’a saisie pour ne plus la lâcher. Au contraire, il s’est mis à lui embrasser les joues. Et à un moment, il l’a embrassé sur la bouche.

Crooks n’a pas ressenti ce baiser comme un accident mais bien comme une violation. « C’était si inapproprié, » raconte-t-elle au Times. « J’étais tellement choquée qu’il me considérait si insignifiante qu’il pouvait se permettre de faire cela. »

« Peloté »

Mindy McGillivray, 36 ans, raconte avoir été peloté par Trump à Mar-a-Lago (Floride) il y a treize ans. Elle n’a jamais rien dit aux autorités mais son compagnon, le photographe Ken Davidoff, s’en souvient encore. Peu après l’incident, McGillivray l’avait pris sur le côté et lui avait révélé: « Donald vient juste d’empoigner mes fesses. »

Cassandra Searles, ancienne Miss Washington, a dévoilé à Rolling Stone avoir subi le même sort, « Trump ne veut sans doute pas que je raconte toutes ces fois où il attrapait mes fesses et où il m’invitait à sa chambre d’hôtel. »

Tous des violeurs?

Et surtout, dimanche soir, après l’affaire des enregistrements, un présentateur avait interrogé Donald Trump sur ses remarques sexistes. Le présentateur voulait savoir si Trump empoignait les femmes « par la chatte » avec ou sans leur consentement.

Trump avait répondu que ces enregistrements n’étaient que des discussions de coulisses. Le présentateur avait insisté pour savoir si le candidat avait déjà agit de la sorte. Question auquel Trump avait répondu par la négative. C’est à ce moment que les femmes citées dans cet article, qui regardaient l’émission, ont décidé de témoigner.

Faut-il rappeler que Trump avait, durant sa campagne, décrit les Mexicains comme des criminels et des violeurs? Au regard de ces déclarations, on se demande comment peut-il encore proférer de pareilles âneries.

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