Gros scandale en vue aux JO? Un haltérophile viré pour dopage accuse son rival français de l’avoir dopé à son insu

L’haltérophile kirghize Izzat Artykov est entré dans l’histoire des JO de Rio: après avoir chopé le bronze dans la catégorie des -69 kg, il a été le premier athlète médaillé viré de ces Jeux pour dopage. Sauf qu’il a fait appel de cette sanction: s’il a été dopé, c’est par son rival français et à son insu selon lui. Alors, fausse excuse ou gros scandale à venir?

« Je ne me suis jamais dopé. J’ai remporté ma victoire honnêtement »: contrôlé positif à un stimulant après sa médaille de bronze en haltérophilie le 10 août, Izzat Artykov n’a pas l’intention de perdre sa place sur le podium comme ça. Le Kirghize a annoncé qu’il allait faire appel de son exclusion.

Car si on l’écoute, il a été dopé par un autre candidat, le Français Bernardin Kingue Matam. « Je soupçonne l’haltérophile français d’avoir ajouté des produits dopants à ma boisson ou ma nourriture. Tout ce tapage a commencé avec ses déclarations et ses doutes sur ma victoire », a ajouté Artykov, interrogé à ce sujet par l’AFP.

« Les cinq premiers ne sont pas clean »

Le premier athlète médaillé viré de ces JO pour dopage fait allusion aux propos polémiques de Matam avant la compétition. Le Français avait assuré qu’il attendait « le résultat des contrôles antidopage » pour savoir à quelle place il allait vraiment terminer. « Si la Fédération internationale et le CIO font les choses correctement, je pense pouvoir gagner bien quatre places, parce que les cinq premiers ne sont pas clean »

Comprenez: des athlètes sont dopés, pas moi, ils vont être virés et je vais gagner des places au classement. Matam a terminé 8e de l’épreuve des -69kg: il a déjà gagné une place après l’exclusion d’Artykov. Reste à voir quelles vont être les suites données aux graves accusations d’Artykov: s’il a vraiment été dopé par un rival, ce serait un énorme scandale. Sauf s’il a balancé un mensonge…

EPA
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