David Cameron, le premier ministre britannique, veut obliger les migrants qui souhaitent s’installer sur le sol britannique à passer un test d’anglais. Mais il y avait une faute d’orthographe dans son message. Et ça, ça le fait pas. Oh non !
Bon, ce n’était qu’une coquille dans un communiqué de presse. » Langauge » au lieu de » language « . Mais c’est le genre de coquille qui peut faire rater un test. Ou discréditer complètement un premier ministre. La déclaration actant les propos du premier ministre a été publiée initialement le 21 janvier 2016 sur gov.uk, le site officiel du gouvernement britannique. Elle a depuis été corrigée. Toutefois, les réseaux sociaux ont eu le temps d’enregistrer l’erreur. Pour notre plus grand plaisir.
Par la suite, le Bureau de l’Intérieur a précisé dans une déclaration que cette » regrettable erreur typographique » avait été corrigée. Sa porte-parole a ajouté qu’il arrive à tout le monde de faire des erreurs de temps à autres et que le premier ministre David Cameron était » assez convaincu que son équipe pratique un anglais compétent. «
British government misspells 'language' in announcement of English tests for migrants. Ouch https://t.co/CXd5oH9AtC pic.twitter.com/nSebnqabTA
— Naomi O'Leary (@NaomiOhReally) 22 Janvier 2016
Mais qu’est-ce donc que cette histoire de test ?
Depuis le 18 janvier 2016, les migrants qui souhaitent prolonger leur visa de famille doivent passer un test d’anglais dont les exigences ont été revu à la hausse. En clair, le test est plus dur qu’avant. Les nouveaux venus doivent prouver qu’ils parlent et comprennent l’anglais de base s’ils veulent s’installer définitivement sur le sol de Sa Majesté. Selon la porte-parole du Bureau de l’intérieur, avoir un anglais de base, ça signifie savoir s’engager dans une conversation de tous les jours et participer à la vie quotidienne de la communauté.
Finalement, on remercie le gouvernement britannique d’avoir fait cette petite erreur. C’est si rare qu’une nouvelle liée à l’accueil des réfugiés fasse sourire…
Source : Quartzwhoops, looks like The Sun had a little spelling error of its own in that story about a Home Office spelling error pic.twitter.com/cHFXQATlVR
— Jon Stone (@joncstone) 22 Janvier 2016