L’entreprise de construction Ghelamco a mis en garde la Ville de Bruxelles ce dimanche. La fin du bail sur le sur parking C, lieu qui devait accueillir l’Eurostadium, fera courir un risque aux citoyens: « Le contribuable bruxellois risque d’être confrontés aux conséquences d’une décision irrféléchie », précise un communiqué partagé par Bruzz.
Bref rappel des faits: la semaine dernière, la Ville de Bruxelles annonce vouloir rompre son bail emphytéotique avec Ghelamco, société de construction qui devait bâtir le nouveau stade national ou Eurostadium. En clair, la Ville de Bruxelles veut abandonner le projet de construction de stade sur le parking C du Heysel.
Si on sait que notre nouveau stade national ne sera pas prêt pour l’Euro 2020, Ghelamco gardait l’espoir de trouver une solution à plus long terme, malgré les nombreux blocages dans ce dossier.
Mais le temps presse. Demain, les élus locaux de la Ville de Bruxelles devront se prononcer sur cette possible rupture de bail. Et tout indique qu’elle aura lieu. Ghelamco tente donc un dernier coup de pression ce dimanche via un communiqué repris par Bruzz.
Ghelamco y croit encore
Ghelamco précise que le bail a été acquis pour un euro symbolique pour une durée de 99 ans. La Ville de Bruxelles pourrait payer cher cette rupture de contrat et bout de comptes les Bruxellois. On parle tout de même de 40 millions d’euros d’indemnités.
Mais Ghelamco, qui regrette d’avoir appris cette volonté de la part de la Ville de Bruxelles dans la presse, entend toujours se battre pour construire le stade national. La société détenue par le président de l’Antwerp (en guerre avec Bart Verhaege de Bruges) appelle « une consultation constructive » pour le futur, même si les Diables ne pourront pas y faire le match d’ouverture de l’Euro 2020.
Ghelamco waarschuwt voor 'verstrekkende gevolgen' – voor de Brusselse belastingbetaler – als Brussel Eurostadion opgeeft.https://t.co/ikTdtWwSw5 pic.twitter.com/t5BuaoFOPG
— BRUZZ (@BRUZZbe) 25 mars 2018