Presque plus important que la finale, la rencontre de demi-finale qui opposera la Belgique à la France mardi sera d’office légendaire. Dans la presse française, l’émotion se lit aussi de façon dessinée. L’Équipe, Le Parisien et le Journal du Dimanche ont utilisé Tintin et Astérix pour illustrer le match du siècle.
Voici la couverture du journal sportif L’Équipe de ce dimanche matin
«Objectif Lune», le making-of de notre Une en hommage à Tintin https://t.co/uGksdRQ5Ao pic.twitter.com/jFIXvlFH3P
— Л'ЭКИП – L'ÉQUIPE (@lequipe) 8 juillet 2018
Le capitaine Haddock a été remplacé par l’attaquant Olivier Giroud, le professeur Tournesol par Noel Le Graet, dirigeant de la Fédération française de football, et Tintin devient… l’entraîneur des Bleus Didier Deschamps. Sans oublier Milou qui devient le chat de la chance de l’entraîneur français.
Mais toute la saveur de ce dessin se concentre dans les trois hommes terrifiants qui attendent au pied de la fusée les cosmonautes effrayés: Romelu Lukaku, Thibaut Courtois et Kevin De Bruyne.
Le Parisien ramène le Gaulois le plus belge de la BD dans le jeu
La belle Une du @le_Parisien ! Duel Tintin – Astérix ! J’adore… Bien joué même si je tremble cette 1/2 ? pic.twitter.com/83eHL4Ll8R
— Nicolas Maviel (@mavielnicolas) 8 juillet 2018
Le Parisien rappelle qu’une vieille rivalité existe entre les deux pays et que la nation des Lumières a hérité d’un certain nombres de nos éminences culturelles. De l’écrivaine Amélie Nothomb à l’acteur Benoît Poelvoorde, sans oublier Johnny (Smet) Hallyday, Cécile de France ou François Damiens, ils sont nombreux à vivre entre les deux pays.
Pour ce match, le quotidien français met en regard Astérix l’irréductible, ce symbole de la BD belge qui a son parc… en France, et le petit reporter belge Tintin.
Le JDD s’est inspiré d’une case d' »Astérix chez les Belges »
Une du @leJDD : tout est dit%. ? pic.twitter.com/hiFYwwpQY0
— Géraldine Woessner (@GeWoessner) 8 juillet 2018
L’empereur César lui-même l’a dit: « De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves. » Cette maxime qui a donné vie à l’album « Astérix chez les Belges » s’est propagé sur les réseaux sociaux dans la nuit de vendredi à samedi, après le match contre le Brésil.
Sous le crayon d’Albert Uderzo, le chef belge Gueuselambix et le Gaulois Abraracourcix se lance un défi: montrer qui sont les plus braves de la Gaule. Le JDD a saisi l’intensité de cette case et en a fait sa Une.
Rappelons que si l’on suit la logique de la BD, cette rencontre devrait se finir autour d’un énorme geuleton avec le barde bâillonné.#FRABEL, c’est parti pic.twitter.com/Z3XIoyCfVz
— Guillaume Lecointre (@guilued) 7 juillet 2018