Fais gaffe au virus H7N9: la grippe aviaire qu’on pensait à peine transmissible d’homme à homme l’est en fait réellement

Un homme de 62 ans est décédé à Hong Kong des suites du virus H7N9. Il est le deuxième cas mortel de grippe aviaire dans la ville cet hiver. En Chine, quatre personnes en tout en sont décédées ces derniers jours, et un nombre record d’infections a été enregistré. C’est devenu un vrai problème, car on pensait que le virus H7N9 n’était qu’à peine transmissible d’homme à homme. Mais il l’est en fait vraiment.

L’influenzavirus A de sous-type H7N9 est une forme de grippe aviaire. Il est apparu pour la première fois en Chine en mars 2013. Les symptômes ressemblent à ceux de la grippe ordinaire. Mais l’issue est souvent très grave, de nombreux patients développent des complications telles que des pneumonies.

Le virus est vu comme « un des plus meurtriers de son genre ». La plupart des victimes ont été infectées suite à un contact direct avec des volailles. C’est pourquoi, on pensait que le virus était à peine transmissible d’homme à homme.

Ce qui est aussi remarquable, c’est que le virus H7N9 présente peu ou pas de signes de maladie sur les oiseaux infectés, contrairement au virus H5N1. Et il semble se transmettre plus facilement des oiseaux aux êtres humains que tous les autres virus de la grippe.

Le problème

Hong Kong a confirmé avoir enregistré trois infections humaines en trois semaines. Les trois personnes infectées venaient toutes de Chine du Sud. La deuxième d’entre elles a été détectée vendredi dernier, et la première est décédée le jour de Noël. Il est possible que le virus se propage aussi à la Chine Continentale, à la Corée du Sud, et au Japon. En Chine Continentale d’ailleurs, quatre cas mortels ont déjà été enregistrés jusqu’à présent.

Ce qui est particulièrement inquiétant, c’est qu’il y a déjà quatre fois plus d’infections en Chine que l’année dernière, alors que l’hiver n’est pas terminé. Et que contrairement aux quatre « vagues » précédentes de ce virus, les personnes infectées n’ont à peine ou pas du tout eu de contact avec des volailles.

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