Obtenir un très grand nombre de likes sur ses publications Instagram prend souvent du temps. Il faut avoir de nombreux followers et publier de belles photos. Cependant, certaines personnes ne veulent pas travailler dur pour y arriver. Ils préfèrent acheter des likes. Plusieurs entreprises proposent de liker et commenter vos photos contre de l’argent. Mais Facebook a décidé de mettre le holà, et poursuit en justice ces entreprises.
« Nous avons déposé des plaintes distinctes au Royaume-Uni et aux États-Unis aujourd’hui. Cela fait partie de nos efforts continus pour faire respecter nos conditions. C’est ainsi que nous nous protégeons contre les abus. C’est la première fois que Facebook a intenté une action en justice contre un développeur d’applications au Royaume-Uni », explique le porte-parole de Facebook dans un communiqué.
Violation des conditions
La société russe Nakrutka fait partie des accusés. ‘Facebook et Instagram poursuivent Nikolay Holper devant le tribunal de San Francisco pour avoir utilisé un faux service de communication connu sous le nom de Nakrutka’, a déclaré Facebook.
« Hopler a utilisé un réseau de robots et de logiciels d’automatisation pour distribuer des likes, des commentaires, des vues et des abonnés sur Instagram. Il a utilisé différents sites internet pour vendre ses services aux utilisateurs. Nous avons précédemment désactivé les comptes associés à Holper et à son service. Il a été officiellement averti de la violation de nos conditions générales. »
Collecter des informations
Mais Nakrutka n’est pas le seul à être inculpé. MobiBurn et son fondateur Fatih Haltas devront aussi répondre devant la justice. « MobiBurn a collecté des données d’utilisateur sur Facebook et d’autres sociétés de réseaux sociaux. Ils ont payé les développeurs d’applications pour qu’ils installent un mauvais kit de développement du logiciel dans ses applications. »
Lorsque quelqu’un téléchargeait une de ses applications, MobiBurn collectait les informations sur l’appareil. Il demandait notamment des données à Facebook. Leurs nom, fuseau horaire, adresse e-mail et sexe ont été récupérés. Les applications ont depuis été désactivées.
« Les actions réalisées aujourd’hui font partie des dernières avancées pour protéger les personnes qui utilisent nos services. Nous voulons demander des comptes à ceux qui abusent de notre plateforme. Et promouvoir l’état de la loi sur l’utilisation abusive des données et la confidentialité », a conclu Facebook.