Le premier vol de l’Airlander le 17 août dernier devait annoncer le grand retour des dirigeables dans nos ciels. Mais lors du deuxième essai de sa phase de tests, on est déjà beaucoup moins chauds à l’idée d’emprunter cet engin aux formes généreuses. En plein atterrissage, l’avion de près de 30 millions d’euros a piqué du nez, endommageant le cockpit de l’appareil. Heureusement, personne n’a été blessé.
L’Airlander 10 a beau être l’avion le plus grand du monde, son lancement officiel devra certainement encore un peu attendre pour le transport de passagers. Alors qu’il amorçait son approche au sol, le dirigeable a brutalement piqué du nez pour venir s’écraser.
Le constructeur de l’engin, Hibryd Air Vehicles (HAV), a précisé dans la foulée qu’aucun membre d’équipage n’avait été blessé et que seuls l’avant de l’appareil et le cockpit ont été touchés. La compagnie a aussi voulu démentir tout incident avec des poteaux électriques durant le vol, comme cela avait été annoncé dans un premier temps. « Le vol s’est vraiment bien déroulé et le seul problème a surgi durant l’atterrissage, a précisé le porte-parole de HAV. La société de dirigeable attend de faire un briefing complet de la situation avoir d’émettre un quelconque diagnostique.
Du militaire au civil
A la base, l’Airlander 10 devait servir au gouvernement américain pour établir des vols de surveillance mais le projet a été abandonné suite à des coupes budgétaires dans la Défense. Du coup, HAV avait lancé une campagne pour reprendre le projet en mai 2015 déjà. L’objectif avec cet appareil est multiple: surveillance, communication, humanitaire et finalement le transport de passagers. Et la société américaine espère toujours réaliser son projet pour 2021 malgré cet essai manqué.