Et maintenant, les langues se délient: elles sont 9 femmes à accuser Donald Trump d’agression sexuelle

La situation devient intenable pour Donald Trump. Deux nouvelles femmes ont accusé le milliardaire et candidat républicain à l’élection présidentielle américaine des les avoir agressées sexuellement dans le passé. Elles ont décrit les scènes dans les médias tandis que Trump continue de balayer les accusations tant bien que mal.

La scène se passe dans les années 1990 à une soirée en boite de nuit. Kristin Anderson, jeune mannequin qui tente de percer, est assise sur un canapé quand elle sent une main se faufiler sous sa jupe et venir lui toucher le sexe à travers ses sous-vêtements. Elle raconte au Washington Post que c’est bien Donald Trump qui l’a agressé sexuellement de la sorte.

« Il était si identifiable, avec ses cheveux et ses sourcils. Je veux dire, personne d’autre n’a des sourcils pareils », explique-t-elle. « Je ne sais pas pourquoi il a fait ça. On aurait dit qu’il voulait prouver qu’il pouvait le faire, et que rien n’arriverait. Il n’y a eu aucune conversation. Nous ne nous sommes même pas vraiment regardés. »

Un entretien qui se transforme en agression sexuelle

Ce n’est pas la seule femme à accuser Donald Trump. Summer Zervos, ancienne candidat à l’émission de télé de Trump « The Apprentice », s’épanche aussi dans les colonnes du magazine Time. Alors qu’elle cherchait à avoir un job dans l’entreprise du milliardaire, celui-ci lui a proposé de la rencontrer dans un hôtel.

Durant ce qui ne ressemblait pas vraiment à un entretien, il l’a embrassé de force et a placé sa main sur sa poitrine avant de tenter de la convaincre d’aller dans une chambre. Ce que la jeune femme a refusé.

« Vous n’avez pas le droit de traiter les femmes comme des objets sexuels juste parce que vous êtes une star », a-t-elle lancé en conférence en s’adressant à Trump plusieurs années plus tard. Une réponse directe aux propos tenus par le candidat républicain dans un reportage datant de 2005, dans lequel il expliquait qu’il pouvait faire ce qu’il voulait aux femmes en raison de son statut et de son pouvoir.

EPA

« Elle ne serait pas mon premier choix »

Bien sûr, Donald Trump a balayé ses nouvelles accusations. Son équipe de campagne a dénoncé « de fausses accusations par des personnes qui veulent de la publicité gratuite. C’est totalement ridicule ». Mais ce sont maintenant 9 femmes qui ont parlé dans les médias ces derniers jours pour accuser Trump et rien ne dit que la liste ne pourrait pas s’allonger d’ici le 8 novembre et l’élection présidentielle américaine.

Bref, la situation devient de plus en plus intenable pour Trump. Mais celui-ci tente de rester la tête haute. Et de se défendre tant bien que mal, avec tout le tact qu’on lui connaît. « Croyez-moi, elle ne serait pas mon premier choix », a balancé le milliardaire durant un meeting concernant une femme qui l’accuse de l’avoir agressée sexuellement dans les années 1980.

Avant d’ajouter un peu plus tard, sourire en coin: « Quand vous regardez cette horrible femme, vous vous dites  »Non, je ne crois pas…' ». On a connu meilleure méthode que de se moquer du physique de ses accusatrices pour convaincre de son innocence…

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