Et maintenant, ce sont les centrales nucléaires qui vont avoir leur propre unité antiterroriste

Après l’aéroport de Zaventem, ce sont les centrales nucléaires du pays qui vont bénéficier de leur propre unité antiterroriste. Mais ce ne sera pas pour tout de suite: il va falloir attendre un an avant que des agents de police fédérale soient formés et puissent débarquer pour protéger Tihange ou Doel.

Il va y avoir du changement pour la sécurité des sites sensibles dans les mois à venir chez nous. Comme l’aéroport de Zaventem, les centrales nucléaires vont bénéficier d’une unité spéciale antiterroriste rien que pour elles, explique De Morgen. Quand on sait que Doel ou Tihange représentent des cibles idéales pour les terroristes, cela se justifie facilement.

Des armes semi-automatiques pour cette unité

« Ce corps sera déployé pour protéger les sites nucléaires, le personnel existant, les matières radioactives et des documents d’information importants », explique le cabinet du ministre de l’Intérieur Jan Jambon à De Morgen. Pour l’instant, 140 militaires surveillent les sites nucléaires, qui bénéficient aussi d’un personnel de sécurité privé non armé.

Ces militaires seront remplacés ensuite par des agents de police fédérale spécialement formés pour agir rapidement sur ces sites à risques. Ces agents seront équipés d’armes semi-automatiques notamment. Nele Scheerlinck, porte-parole de l’Agence fédérale de contrôle nucléaire affirme qu’il y a déjà « un certain nombre de mesures de sécurité en vigueur » sur les sites nucléaires, mais que cette unité de police supplémentaire pourrait aider.

Il va falloir se montrer patients toutefois: cette unité spéciale devrait être mise en service dans le courant de l’année prochaine.

Source: De Morgen

EPA
Plus
Lire plus...