Ils sont 1.224 Turcs en Belgique a être sur la liste noire du Président turc Erdogan (AKP). Ils ne pourront plus mettre les pieds en Turquie. Ce qu’ils ont fait? Ils auraient osé critiquer Monsieur Erdogan et ça, ça ne passe pas. Qu’on se le dise, les prochains qui oseront émettre un avis négatif seront directement blacklistés. Les Turcs de Belgique sont au pied du mur.
L’appel du consulat turc de Rotterdam à dénoncer les insultes concernant Erdogan n’est que la partie émergée de l’iceberg. Les Turcs de Belgique reçoivent aussi des intimidations s’ils osent écrire un mot contre Erdogan.
La Turquie a un paquet de citoyens en Europe de l’ouest. Et beaucoup d’entre eux sont critiques sur le régime d’Ankara, qui est de moins en moins démocratique. Les journalistes et les activistes y sont vraiment mis au ban. Mais Erdogan va plus loin que la Turquie et s’en prend maintenant aussi aux six millions de Turcs en Europe.
1.224 Turcs de Belgique sur une liste noire
L’AKP a mis une armée de 6.000 trolls, des espions internet, au travail. Ils organisent des campagnes contre les critiques sur le régime, ils répandent des mensonges et fouillent les sites de fond en comble à la recherche d’un mot peu flatteur pour le gouvernement. Cette pratique est aussi utilisée sur les Turcs de Belgique.
L’AKP va plus loin. Il y 1.224 belges turcs sur une liste « noire’: ils ne peuvent plus rentrer en Turquie. Pourquoi? Ce n’est pas très clair. Début mars, le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) et le ministre de la Justice Koen Geens (CV&V) ont demandé à Ankara des éclaircissements sur les critères utilisés. Et au jour d’aujourd’hui, ils n’ont toujours pas d’info.
Et ça va encore aller plus loin, le gouvernement turc veut faire passer une loi qui rendra encore plus facile de punir les citoyens qui critiquent le gouvernement. Les critiques seraient qualifiées de propagande. Et connaissant Erdogan, tout est histoire de propagande.
Source: De Standaard