Encore une bad news pour le climat: Trump nomme Rex Tillerson, le boss d’un géant pétrolier, comme secrétaire d’État

Il était pressenti depuis quelque temps pour le poste mais cette fois, c’est officiel. Le président américain élu Donald Trump vient de nommer Rex Tillerson comme secrétaire d’État. En plus d’être un bon pote à Poutine, il est le big boss du géant pétrolier ExxonMobil et est loin d’être un écolo. Ça risque de craindre pour l’environnement.

Les États-Unis sont le deuxième plus gros pollueur de la planète, derrière la Chine. Mais Donald Trump continue de nommer des personnalités loin d’être écolo pour l’entourer à la Maison Blanche. Après avoir choisi le climato-sceptique Scott Pruitt pour diriger l’Agence de environnement (EPA), il vient de nommer Rex Tillerson comme secrétaire d’État. Autrement dit, le chef de la diplomatie américaine.

Lorsque Trump prendra ses quartiers à la Maison-Blanche le 20 janvier prochain, la planète risque vraiment de souffrir. Rex Tillerson est à la tête du géant pétrolier ExxonMobil et est un fervent défenseur des énergies fossiles. Il n’est donc pas très intéressé par les énergies vertes. En plus de cette mauvaise nouvelle pour le climat, sa nomination suscite d’autres controverses. Non seulement, Tillerson n’a aucune expérience politique ou diplomatique. Mais en plus, c’est encore un milliardaire et ils sont déjà bien nombreux autour de Trump.

Un grand ami à Poutine

Tillerson entretient également des liens étroits avec les autres puissances pétrolières comme l’Arabie saoudite et la Russie. Et il est un grand ami du président russe Vladimir Poutine. Le Kremlin s’est d’ailleurs empressé de saluer sa nomination et d’annoncer une collaboration future plus étroite. En 2013, Poutine lui avait remis « l’Ordre de l’Amitié des peuples », une haute distinction anciennement créée par l’Union soviétique. Un an plus tard, Tillerson avait aussi soutenu Moscou contre des sanctions américaines suite à l’annexion de la Crimée.

Par ce choix, Trump rapproche donc un peu plus son pays de la Russie, pourtant l’ennemie historique des États-Unis. Et pendant ce temps, la CIA soupçonne Moscou d’avoir mis son grain de sel dans l’élection même de Trump. Plusieurs services du renseignement américain l’accusent d’avoir lancé des piratages informatiques pendant les votes.

Avec toutes ces personnalités controversées à la Maison Blanche, les futurs votes au Sénat risquent d’être tendus. Le gouvernement Trump devra justifier à la fois sa position sur le climat, mais aussi ses liens rapprochés avec Poutine. La pilule sera dure à avaler pour les sénateurs qui ne partagent pas ces idées.

epa
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