En Irak, ce sont jusqu’à maintenant plus de cinquante charniers qui ont été découverts dans des territoires jusqu’il y a peu aux mains de Daech. Ces territoires ont été repris au fil des derniers mois par l’armée irakienne. Ces derniers mois, trois tombes ont encore été découvertes auprès des terrains de football dans le centre de la ville de Ramadi. Là, 40 corps auraient été ensevelis.
L’envoyé spécial des Nations-Unies en Irak a dit, alors qu’il était auditionné par le Conseil de sécurité de l’ONU que cette découverte était « la preuve des crimes odieux que Daech a perpétré ».
Ramadi était depuis mai dernier aux mains de Daech. À la fin de l’année dernière, l’armée irakienne a repris la ville. Mais dans d’autres villes d’Irak également, des fosses communes ont été découvertes: à Sinjar et Tikrit au nord de l’Irak et à Anbar dans l’ouest du pays. Parmi les victimes, on compte des militaires irakiens, des femmes et des yésidis.
Mossoul
L’envoyé spécial des Nations unies, Kubis, a dit au Conseil de sécurité que la communauté internationale devait maintenant prendre des mesures afin que les combattants de Daech puissent être tenus pour responsables de leurs méfaits.
Les forces irakiennes ont encore repris des territoires qui étaient aux mains de Daech, dans la région de Ninive. Les militaires ont été soutenus là par des milices kurdes. Un de leurs buts principaux est de reprendre Mossoul, la deuxième plus grande ville d’Irak, proche de la frontière avec la Turquie. Daech avait pris Mossoul à l’été 2014.