En fait, si quelqu’un meurt à bord d’un avion en vol… Qu’est-ce qui lui arrive?

Peut-être vous êtes-vous déjà renseigné sur la nationalité du bébé qui naîtrait en plein vol… Mais si quelqu’un mourait dans un avion, c’est quoi la procédure?! Qu’est ce qu’on fait de son corps? Est-ce qu’il est oficiellement mort? Il n’y a pas vraiment de règles précises à ce sujet, mais certaines compagnies aériennes en ont, et ce pour l’avoir vécu… Brussels Airlines a bien voulu nous en dire un peu plus.

On va tous mourir un jour… mais quand? Peut-être un jour en plein vol? Et si oui, qu’est ce qui se passe? La question mérite d’être approfondie.

En fait, si quelqu’un décède dans l’avion, il est mort physiquement mais pas légalement. Pour être « officiellement » reconnu comme mort, il faut qu’un médecin ou qu’une autorité locale déclare le décès. Du coup, s’ils ne sont pas à bord, c’est un peu compliqué…

Le journal Quartz a demandé à plusieurs compagnies aériennes comment elles procédaient dans ce genre de situation. Plusieurs d’entre elles ont déclaré qu’il n’ y avait pas vraiment de règles précises lorsque quelqu’un venait à mourir en plein vol. Cela dépend de la situation.

Singapore Airlines a déjà connu ce genre de situation..

Singapore Airlines a déjà connu cette situation. Un de leurs passagers est décédé lors d’un vol entre New Delhi et Singapour en janvier dernier. Ils ont maintenant une idée plus précise sur comment faire. « Le défunt sera deplacé vers une rangée de chaises vides et recouvert d’une manière descente », affirme un porte-parole de Singapore Airline à Quartz. « S’il n’y a pas de siège libre, le défunt restera sur son siège. Les clients qui étaient assis à côté de lui seront déplacés là où c’est possible ».

Selon Brussels Airlines, « il faut atterrir au plus vite »

C’est un sujet dont peu de compagnies aériennes aiment discuter. Une porte-parole de Brussels Airlines a quand même bien voulu nous en parler un peu. La règle est simple: si quelqu’un meurt dans l’avion, il faut atterrir au plus vite à l’aéroport le plus proche. Si la destination initiale n’est plus très loin, alors on peut envisager d’aller jusque là. « C’est une règle universelle », affirme le porte-parole. Plus tard, elle dit que ça n’arrive pas souvent, et que « la compagnie s’assure toujours qu’un médecin soit à bord ».

Selon l’Association Internationale de Transport Aérien (IATA), le mieux est de déplacer le défunt où il y a le moins de passagers possible et « d’être conscient de la difficulté de la situation pour les compagnons et les témoins ». Une autre option serait de les placer en première classe.

Source: Quartz

EPA
Plus
Lire plus...