En cinq mois, 20 demandeurs d’asile se seraient radicalisés, du pain béni pour le projet de loi de Francken (N-VA)?

Depuis le 1er mars, il y a eu vingt rapports qui attestent que certains demandeurs d’asile se seraient radicalisés. Ces rapports sont issus d’un sreening renforcé. Le profil type des demandeurs d’asile radicalisés? Des hommes venant d’Afghanistan ou d’Irak. Ils sont suivis de près. Voilà qui pourrait encore renforcer la volonté du secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, Theo Francken (N-VA), dans sa volonté de contrôler les GSM et les ordinateurs des demandeurs d’asile.

Comment peut-on savoir qu’un demandeur d’asile est en train de se radicaliser? « Il regarde des films très violents de Daesh sur son téléphone, il reçoit des visites de personnes qui sont allées en Syrie ou glorifie les attaques de Daesh » explique le secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, Theo Francken (N-VA). Le personnel des centres d’asile a reçu une formation afin de détecter la radicalisation de ces demandeurs d’asile. Si des signes sont présents, alors les personnes concernées sont directement suivies de près.

Contrôler les ordinateurs portables et les GSM

Voilà une information qui va encore renforcer le nouveau projet de loi du secrétaire d’État. Fin juin, on a appris que Theo Francken préparait un projet de loi qui vise à obliger les demandeurs d’asile à laisser fouiller leur GSM et leur ordinateur portable pour permettre de contrôler leur identité. Le contrôle serait effectué par des policiers à l’Office des étrangers.

« Entre 60% et 70% des demandeurs d’asile mentent à propos d’un aspect de leur identité, qu’il s’agisse du nom ou de l’âge, du trajet qu’ils ont suivi ou de leur pays d’origine », explique Theo Francken. Pour lui, les GSM et ordinateurs permettraient de vérifier leur identité. Pour le moment, les demandeurs d’asile peuvent refuser que l’on contrôle leur téléphone ou leur ordinateur.

Source: De Redactie, RTBF
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