En cette journée internationale des astéroïdes, les États-Unis dévoilent leur plan pour éviter une catastrophe

Le 30 juin 1908, une météorite de 50 à 100 mètres de large s’est écrasée en Sibérie. Depuis décembre 2016, on a fait du 30 juin la journée internationale des astéroïdes. L’occasion pour les États-Unis de dévoiler leur plan pour éviter toute catastrophe à la Armageddon. 

Tu as vu le film Armageddon et tu en es sorti traumatisé? Il y a de quoi, l’éventualité qu’un astéroïde de la taille du Texas s’écrase sur Terre a de quoi glacer le sang. Même si cela parait exceptionnel, il n’en est rien. Car en mai, un astéroïde de plusieurs dizaines de mètres est passé entre la Terre et la Lune alors que l’on avait perdu sa trace depuis un bout de temps. Même chose en avril: un astre de 50 à 110 mètres a frôlé notre planète.

Mais en ce qui concerne les gros astres de plusieurs kilomètres susceptibles de détruire l’humanité entière, la NASA et autres agences spatiales les surveillent de très près. Et selon leurs calcules, ils ne devrait pas menacer la Terre. Selon la NASA, il y en aurait 25.000 dans notre système solaire et un tiers de ceux-ci auraient été catalogués. Par contre, les plus petits astres (50 mètres de diamètre) sont environ 300.000 et pourraient tout à fait heurter la Terre en créant des dommages certains dans les zones où ils s’écraseraient. Ils pourraient, par exemple, détruire une ville entière.

Plan anti-astéroïde de la Maison Blanche

Comme l’éventualité de voir une ville disparaitre inquiète, la Maison Blanche a bossé sur un plan pour empêcher de telles catastrophes. Ce plan s’articule en cinq points, les voici:

  1. Améliorer la détection et le suivi des astéroïdes
  2. Améliorer les systèmes prédictifs permettant de connaître leur trajectoire
  3. Développer les technologies permettant une déviation de l’astéroïde
  4. Augmenter la coopération internationale pour se préparer à cette éventualité
  5. Créer des exercices d’entrainement visant à se préparer à un impact

L’accent est surtout mis sur le premier point de ce plan. La Maison Blanche veut à tout prix développer les technologies permettant d’envoyer des sondes le plus vite possible pour évaluer la trajectoire de l’astéroïde mais aussi déterminer sa taille. Et de leur côté, la NASA et autres agences spatiales doivent plancher sur des technologies capables de changer la trajectoire d’un astre ou de simplement limiter son impact.

Plusieurs possibilités sont évoquées: des impacteurs, des engins nucléaires ou tout simplement utiliser la gravité des vaisseaux spatiaux pour changer la trajectoire de l’astéroïde. D’ailleurs une mission de la NASA aura lieu en août. Elle aura pour but de se rapprocher de l’astéroïde nommé Bennu pour mieux étudier sa trajectoire, sa taille, sa composition et ainsi augmenter les connaissances dont nous disposons sur ces astres célestes.

Coopération

Enfin, il sera primordial de pousser la coopération entre les pays à son maximum pour pouvoir gérer la situation au mieux. Mais aussi pour correctement communiquer avec les populations sur la situation. L’important sera de ne communiquer que des « informations vérifiées et validées par les données ». Mais en plus, il va falloir éduquer la population sur les causes et conséquences que cette catastrophe pourrait avoir.

Alors, la Maison Blanche et les agences spatiales travaillent sur des scénarios crédibles pour s’entrainer à réagir correctement en fonction de tel ou tel évènement. Mais dans tous les cas, il ne reste plus qu’à prier qu’une telle catastrophe n’arrive jamais.

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