En 2022, il faut s’attendre à des conditions météorologiques toujours plus extrêmes

En plus du coronavirus, l’année qui vient de s’achever a été marquée par de très nombreux événements météorologiques et climatiques extrêmes ; tempêtes, sécheresses, pluies torrentielles, typhons, incendies de forêt, etc. Mais la situation pourrait atteindre un cran au-dessus dans les douze prochains mois.

Les catastrophes météorologiques et climatiques semblent de plus en plus fréquentes depuis plusieurs années. Un constat que de nombreux scientifiques partagent et qui les inquiète d’ailleurs. L’année 2021 a été particulièrement chargée en événements météorologiques et climatiques extrêmes, mais ce ne serait rien en comparaison de ce qui pourrait nous attendre en 2022.

Plusieurs scientifiques mettent en effet en garde contre les événements météorologiques extrêmes auxquels le monde devrait faire face cette année. Des événements catastrophiques qui dépassent déjà les pires prévisions scientifiques.

« L’année dernière a en quelque sorte montré que des extrêmes, comme des ‘extrêmes extrêmes’, se produisent déjà à l’échelle mondiale [et ils sont] au-delà de tout ce à quoi les gens auraient pu s’attendre », a déclaré Kai Kornhuber, climatologue à l’Université Columbia, à Axios.

Plusieurs études récentes, dont un rapport du GIEC, ont déjà indiqué que ce que nous avons vécu en 2021 n’était pas la « nouvelle normalité », mais plutôt une transition vers un avenir encore plus périlleux.

Un coût à la hauteur des catastrophes

Si l’impact des catastrophes météorologiques et climatiques ne se résume pas qu’aux coûts engendrés, c’est l’un des moyens les plus tangibles pour nous rendre compte du réchauffement climatique. En 2021, les 10 catastrophes météorologiques les plus coûteuses ont entrainé plus de 170 milliards de dollars de dégâts dans le monde, selon l’ONG britannique Christian Aid. Un montant qui ne prend en compte que les dommages assurés, autrement dit, le coût réel des catastrophes climatiques pourrait être bien plus élevé.

Au moins 1.075 personnes ont péri dans ces catastrophes et 1,3 million d’individus ont été déplacés.  

Des paroles sans les actes

Le caractère toujours plus extrême des événements météorologiques et climatiques a poussé les militants du climat à mettre la pression aux gouvernements pour qu’ils mettent en place des mesures, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Malheureusement, les grandes promesses de certains ne se sont pas traduites par des actes. Le Pacte climatique de Glasgow, la fameuse Cop26, s’est d’ailleurs clôturé sans produire d’avancée majeure.

Malgré les efforts promis par les nations pour respecter l’Accord de Paris et ainsi limiter le réchauffement climatique de 2 degrés d’ici la fin du siècle, les conséquences qui accompagnent ce réchauffement devraient être plus punitives que prévu.

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