Ce lundi, Elon Musk a annoncé que Starlink venait d’atteindre un joli cap symbolique au niveau du nombre de ses clients. En l’espace de quelques mois, le projet d’accès à Internet par satellite de SpaceX a vu sa popularité exploser.
Destiné à apporter Internet dans les régions les plus isolées, Starlink semble en train de réussir pleinement son pari. Lancé en novembre 2019, il ne comptait que 10.000 utilisateurs en février de cette année. Six mois plus tard, il en compte… 100.000. Une nouvelle qui a été annoncée ce lundi par un Elon Musk visiblement ravi.
Cette explosion du nombre d’abonnés à Starlink est bien sûr liée au fait que le service est disponible dans un nombre croissant de pays. Actuellement, il y en a 14: États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Allemagne, France, Autriche, Pays-Bas, Irlande, Belgique, Suisse, Danemark, Portugal, Australie et Nouvelle-Zélande.
Un abonnement à Starlink coûte pour l’instant 99 euros par mois, auxquels s’ajoutent les 500 euros à débourser pour recevoir le kit de démarrage. Elon Musk a déjà indiqué qu’à ce prix, SpaceX perd de l’argent, car la fabrication de chaque dispositif coûte 1.000 dollars à l’entreprise. Des terminaux moins coûteux sont en cours de préparation.
Et après ?
Si Elon Musk se réjouit d’avoir atteint les 100.000 clients, il vise évidemment encore bien plus haut. Le prochain objectif est fixé à 500.000. Si la croissance de Starlink se poursuit sur le rythme actuel, ce cap sera atteint assez rapidement.
Le patron de SpaceX a d’ailleurs indiqué avoir déjà reçu 500.000 commandes. Une fois ces clients satisfaits, Starlink pensera en millions.
A l’heure actuelle, SpaceX a déjà envoyé 1.700 satellites en orbite pour Starlink. A terme, il souhaite en déployer 30.000. Ce qui lui permettra d’étendre sa portée à de nombreuses autres contrées, parmi les plus reculées du globe. « Nos demandes de licence sont en attente dans de nombreux autres pays. En espérant servir la Terre bientôt ! », a tweeté Elon Musk.
Pour passer à la vitesse supérieure, SpaceX a proposé la semaine dernière à la Federal Communication Commission (FCC) deux configurations susceptibles de lancer un « Starlink de nouvelle génération », rapporte TechCrunch. L’une des deux demandes implique l’utilisation de son lanceur orbital super-lourd – et, élément non négligeable, réutilisable – Starship, qui est en cours de développement.
« SpaceX a trouvé des moyens d’exploiter les capacités avancées de son nouveau véhicule de lancement, Starship, qui permet d’acheminer plus de masse en orbite rapidement et efficacement et, combiné à la capacité de réutilisation de l’étage supérieur, de lancer plus souvent », a déclaré la société.
L’autre configuration proposée à la FCC repose sur la fusée Falcon 9, qui est actuellement utilisée pour placer les satellites de Starlink en orbite.
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