Drame à Ciney: deux jeunes animateurs de « Jeunesse et Santé » fauchés par un train

Le drame est survenu hier soir aux alentours de 17 heures. Les circonstances ne sont pas encore claires mais les deux jeunes de 17 et 19 ans ont probablement tenté de traverser les voies de chemin de fer. Il s’agissait de deux animateurs de « Jeunesse et Santé ». Ils organisaient dans la région une plaine de jeu d’une semaine pour les animés.

Une enquête a été ouverte après que deux jeunes chefs de « Jeunesses et Santé » des Mutualités Chrétiennes aient été fauchés par un train à Haversin (Ciney, province de Namur), a indiqué le parquet de Namur.

Les circonstances du drame ne sont pas encore claires mais ce que l’on sait c’est que les deux jeunes organisaient un camp d’une semaine dans la région. Tout s’est achevé le vendredi en fin de journée. Les parents sont venus chercher leurs enfants pendant que les moniteurs rassemblaient leurs affaires dans une salle. On ignore pour l’instant ce qui a pris aux deux jeunes de 17 et 19 ans pour traverser les rails alors qu’un passage sous-terrain avait été construit il y a peu de temps. Les deux victimes ont été fauchées sur l’ancien passage à niveau de la gare.

Gagner du temps

En attendant, des témoins vont être auditionnés. Et une sorte de « boîte noire » du train va être soumise à analyses, selon la substitute du parquet. Les premiers éléments incitent à penser que les deux animateurs ont traversé les voies pour gagner du temps.

Les familles sont arrivées sur les lieux et ont déjà pu récupérer les corps. Une cellule psychologique composée d’assistants sociaux a été mise en place pour venir en aide à qui le demandait, d’après le bourgmestre de Ciney, Jean-Marie Cheffert. Le chauffeur comme les familles ou les autres animateurs étaient totalement sous le choc.

Manque de sérieux des victimes?

Par voie de communiqué, Jeunesse et Santé et la Mutualité Chrétienne déplorent la mise en cause d’emblée du sérieux des deux victimes: « nos organisations rappellent que l’ensemble des jeunes animateurs partagent deux ans de formation avant d’être brevetés et de bénéficier d’une reconnaissance par la Fédération Wallonie-Bruxelles. » « Chaque année, plusieurs centaines de jeunes s’investissent dans l’encadrement de leurs cadets, avec sérieux et engagement », rappelle la Mutualité.

Sources: RTBF et l’Avenir
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