Le tueur d’Orlando, qui est à l’origine de 49 morts dans le club gay le Pulse, a écrit plusieurs messages Facebook avant et pendant son attaque. Omar Mateen a condamné les frappes américaines qui ont tué « des enfants et des femmes innocents. » Et il a également mis en garde son pays: « dans les prochains jours, vous verrez des attaques de l’Etat islamique contre les Etats-Unis. » Mais pour l’heure, les autorités n’ont toujours pas établi de lien direct entre Daesh et Omar Meteen.
Les différentes publications du tueur d’Orlando ont été révélées dans une lettre envoyée par le Comité Sénatorial sur la Sécurité Intérieure (Senate Homeland Security Committee) au CEO de Facebook, Mark Zuckerberg. Cette lettre demandait également un complément d’information sur l’activité de Omar Mateen sur le réseau social. On s’en souvient, le matin même de la tuerie il avait également écrit: « gouttez la vengeance de l’Etat islamique. »
Ultra connecté
Mais ce n’est pas tout: durant le massacre du club gay, il a également tapé dans un moteur de recherche les mots « Pulse Orlando » et « Shooting » pour voir si ses actions étaient déjà repandues dans les médias. Il a clairement mis en cause les bombardements des Etats-Unis mais aussi de la Russie pour justifier son acte. Dans son texte prêtant allégeance à Al-Baghdadi, le leader de Daech, il espérait « être accepté par Allah. »
Mais les autorités n’ont pas encore pu formellement établir un lien direct entre Omar Mateen et l’organisation terroriste. Pourtant, lui, essayait de le crier sur tous les toits. Il a même pris contact avec un média local en pleine attaque pour marquer son allégeance à Daech.
Vers une restriction des ventes d’armes?
L’idée de légiférer sur l’acquisition d’armes commence à faire son tour dans le camp républicain, pourtant très prudent sur cette question habituellement. Même Donald Trump veut contacter la puissante NRA, l’Association qui défend les ventes d’armes aux Etats-Unis. Des ventes que le candidat à la présidence américaine veut interdire pour ceux qui sont soupçonnés de traficoter de près ou de loin avec les thèses islamiques. Cette restriction serait quand même une première en vingt ans.
Aujourd’hui, Barack Obama se rend en Floride pour rendre un dernier hommage aux victimes.