Comme promis, Pascale Peraïta va se repointer au Samusocial en tant que directrice pour toucher des indemnités

Pascale Peraïta ne se laissera définitivement pas faire. Elle maintient sa logique et compte bien se présenter au Samusocial en fin de semaine. L’ex-administratrice pense toujours qu’elle n’a pas fauté et semble prête à tout pour toucher des indemnités de licenciement.

Le conseil d’administration du Samusocial va recevoir une visite plutôt embarrassante ce vendredi. Pascale Peraïta entend bien mettre fin à son congé sans solde au sein du Samusocial pour reprendre sa fonction de directrice. Ce congé avait pris cours quand l’ex-administratrice (sans mandat a pris fin mardi soir) était passée du Samusocial à la direction du CPAS de Bruxelles.

Derrière cette manœuvre, la volonté de récupérer des indemnités. La commission parlementaire autour du Samusocial avait pourtant pointé du doigt les fautes de l’ex-administratrice, même si cette dernière avait décidé de garder le silence. Reste que son contrat lui permet juridiquement de réintégrer son poste.

C’est ce qu’a fait savoir son avocat à la RTBF: « Ma cliente a bien l’intention de se présenter ce vendredi pour assumer pleinement sa fonction de directrice du Samusocial. Madame Peraïta considère être apte à exercer sa fonction le plus sereinement possible. »

Comment l’éviter?

Et maintenant? Si la classe politique s’est indignée de cet éventuel retour, et que l’administration de la Commission Communautaire Commune (CoCom) a fait savoir qu’il rendrait un avis négatif en cas de demande, comment empêcher ces indemnités de licenciement?

Il faudrait un licenciement pour faute grave. Dans ce cas de figure, Mme Peraïta n’aura droit à rien. Ce sera au nouveau Conseil d’administration de donner et de prouver les motifs d’un tel licenciement. Mais en coulisses, un plan B serait dans les cartons. Un plan qui n’envisagerait pas un licenciement et aucune indemnité. Affaire à suivre donc.

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