« Puigdemont est un ami que nous ne laisserons pas tomber », voilà ce qu’a déclaré Bart De Wever à VTM cette après-midi. Il réagissait ainsi à la visite de Carles Puigdemont à Bruxelles qui craignait pour sa « sécurité » en Espagne. Cette venue place le gouvernement Michel dans une situation délicate vis-à-vis de ses partenaires européens. Mais le Premier ministre n’a toujours pas réagi.
« Tout le monde sait que nous avons des liens privilégiés avec les différents partis et mouvements catalans, mais aussi en Espagne », a déclaré le président de la N-VA. Rien de surprenant en effet pour un leader d’un parti séparatiste.
Sauf que son parti forme une coalition qui est aux manettes en Belgique. Theo Francken a même pris position sur ce sujet alors qu’il est officiellement représentant de ce gouvernement via son statut de Secrétaire d’État à l’Asile et aux Migrations. Une déclaration qui est en tout cas mal passée au sein du Parti Populaire de Rajoy, le Premier ministre espagnol.
Charles Michel, lui, n’a toujours pas réagi à la venue du président déchu de la Catalogne, Carles Puigdemont. Cela a d’ailleurs déclenché une vague d’indignations dans l’opposition, Elio Di Rupo déclarant même que « la crédibilité internationale de la Belgique » était en jeu. Olivier Chastel, président du MR, a répondu au quart de tour: il demande des « excuses ».
"Puigdemont is een vriend en vrienden zijn altijd welkom", zegt N-VA voorzitter Bart De Wever aan VTM NIEUWS. https://t.co/sSxtx9HBQm
— VTM NIEUWS (@VTMNIEUWS) 31 octobre 2017
Vous avez dit crise?
Tout indique que oui, la crise couve au 16 rue de la Loi. La venue de Puigdemont à Bruxelles est très mal accueillie par le gouvernement central espagnol et cela place la Belgique dans une situation délicate par rapport à ses partenaires européens.
De son côté, Puigdemont assure qu’il est à Bruxelles pour « sa sécurité ». Il n’a pas demandé officiellement l’asile politique en Belgique, il n’est d’ailleurs demandeur « de rien ». Le président déchu risque quand même jusqu’à 30 ans de prison dans son pays, et la Cour Suprême l’attend de pied ferme jeudi à 9h tapantes.
1/5 Le MR perd son sang-froid. Des excuses à quel propos ? Pour ne pas laisser Francken s’auréoler d’indépendantisme ? Ah bon… @OChastel
— Parti Socialiste (@PSofficiel) 31 octobre 2017
3/5 Pas un mot en 48h de crise ! À moins que @FranckenTheo ne soit dorénavant la voix du gouvernement au niveau européen.
— Parti Socialiste (@PSofficiel) 31 octobre 2017