Cette femme super heureuse a gagné son combat: elle n’aura jamais d’enfants

C’est encore un gros tabou de notre époque: les gens qui ne veulent pas d’enfants. Holly Brockwell l’a brisé en annonçant, il y a quatre ans, vouloir subir une opération pour se stériliser. Durant ces quatre ans, elle a reçu toutes sortes d’injures et de menaces. Vendredi, Holly Brockwell a enfin fait son opération sur ses trompes de Fallope. Radieuse, cette écrivaine raconte sa joie de ne plus jamais risquer d’être une mère.

À 26 ans, Holly Brockwell savait qu’elle n’aurait jamais envie d’enfant. Elle est allé voir un médecin pour lui demander de ligaturer ses trompes utérines, l’opération qui te stérilise définitivement. Les réactions face à sa demande ont été énormes. Pour son médecin, elle était trop jeune pour savoir ce qu’elle voulait. Pour d’autres, elle était carrément naïve, égoïste, stupide… Après quatre ans de luttes, son « rêve est devenu réalité. »

Holly Brockwell a maintenant 30 ans. Elle a obtenu qu’on lui fasse une opération de stérilisation dans l’hôpital public de St-Thomas, à Londres. L’opération n’a duré qu’une petite heure: on lui a fait une petite incision au niveau du nombril puis les médecins lui ont clippé un minuscule bout de métal sur ses trompes de Fallope. Holly Brockwell raconte qu’elle est rentrée chez elle un peu nauséeuse mais totalement euphorique.

Débat national

Lorsqu’elle a annoncé sa décision de devenir stérile, Brockwell a plongé dans une méga polémique qui s’est transformée en débat national. Cette écrivaine raconte qu’au fil du temps, elle a entendu chaque fois les mêmes arguments de la part des services médicaux, de ses amis et des inconnus. Certains l’ont même diabolisé tant son attitude brisait un gros tabou.

« Les gens s’interrogent sur tes projets de reproduction étonnamment souvent lorsque tu es une femme et je n’ai jamais ressenti le besoin de mentir, » écrit-elle dans le DailyMail. Ces gens lui expliquaient qu’elle changerait d’idée un jour, que son horloge biologique lui ferait regretter son acte, qu’un jour elle trouverait son prince charmant avec qui elle aurait envie d’avoir des enfants.

Lorsque Brockwell leur répondait, les réactions étaient souvent agressives. « Tu es égoïste… Tu es naïve… Tu mourras seule… C’est quoi ton but?… Comment peut-tu refuser à tes parents le plaisir d’être grandparents? Comment peut-tu être aussi ingrate envers eux? »

Harcèlement

Quand Holly Brockwell a écrit sur sa décision, les réactions ont empiré. Entre les trolls de la morale et les défenseurs d’une éthique passéiste, on trouvait toutes sortes de profils parmi les critiques. De nombreux individus s’opposaient au droit de cette écrivaine à disposer de son corps. Comme si le corps de la femme n’avait qu’une seule fonction: la reproduction.

On lui a reproché d’insulter ceux qui ne pouvait pas avoir d’enfants, on lui a dit qu’elle ne devrait jamais baiser si elle ne voulait pas être mère, qu’elle gâchait son potentiel. Puis, les critiques ont viré en insultes. « Tout ce que tu veux, c’est baiser sans te préoccuper. » Les insultes concernait son caractère, son look, sa carrière et même son copain. « J’ai reçu des insultes que je ne peux pas répéter dans un journal familial, » écrit Holly Brockwell.

Aujourd’hui, Holly Brockwell est radieuse. Elle est rédactrice en chef du magazine Gadgette et elle peut dédier tout son temps à sa passion. On lui a reproché de ne pas aimer les enfants. Mais elle répond: « je ne déteste pas les enfants. C’est juste que je n’en veux pas! »

Sources: DailyMail, The Telegraph,
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