« C’est à Dieu et pas à mon fils de punir les homosexuels » c’est comme ça que le père du tueur d’Orlando voit les choses

Le père du tueur d’Orlando aurait publié un message sur Facebook dans lequel il explique que c’est à Dieu et pas à son fils de punir les homosexuels. Ses propos ont fait le tour du web. Après, le père de l’auteur de la fusillade du club gay à Orlando a essayé de rattraper le coche sur CNN: il ne juge pas les relations des autres gens, seul Dieu peut le faire. Ok, c’est la même chose mais tourné différemment.

La déclaration choc de Seddique Mateen sur Facebook fait le tour du web: « C’est à Dieu et pas à mon fils de punir les homosexuels ». Hier, il a donné une interview à CNN pour rattraper le coche. Il explique qu’il croit que les hommes sont fait sont avoir des relations hétérosexuelles mais « qu’il ne juge pas les relations des autres gens. Seul Dieu peut les juger. »

« Je ne pense pas qu’il soit gay »

Depuis plusieurs jours, une hypothèse circule sur le tueur de la boite de nuit gay à Orlando: il serait lui-même homosexuel. Pour rappel, le jeune homme a débarqué dans la boite Pulse dans la nuit de samedi à dimanche et a commencé à tirer sur tout le monde: 49 personnes sont mortes et 53 sont blessées. On a découvert que le jeune était un habitué de la boite: il s’y était déjà rendu plusieurs fois et qu’il utilisait une application de rencontre gay.

Pour Seddique Mateen, son fils n’était pas homosexuel: « Je ne suis pas au courant mais je ne pense pas qu’il soit gay » déclare le papa sur CNN. L’autre hypothèse est qu’il soit un djihadiste. Son père n’était pas au courant de ça non plus. « Son acte est un acte de terreur mais s’il est un terroriste, je ne suis pas au courant » poursuit Seddique Mateen dans l’interview. Pour lui, il ne montrait pas de signe de radicalisation.

Il évite la question de la responsabilité

Seddique Mateen a évité la question du présentateur concernant sa propre responsabilité dans les meurtres perpétrés par son fils. Il dit avoir envoyé son fils au collègue et que « dans ce pays, après 18 ans, les enfants sont livrés à eux-même. Vous faites ce que vous pouvez ».

Il ajoute: » Ces 50 personnes sont ma famille. Les gens qui ont été blessés, ils sont aussi ma famille. Je me soucie d’eux, je suis triste pour eux. »

Source: CNN, NBC
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