Suite au harcèlemnt supposé d’une employée du cabinet du ministre de l’Intérieur, les services d’inspection du bien-être au travail ont dressé un procès-verbal contre Jan Jambon (N-VA). C’est l’hebdomadaire « Dag Allemaal » qui a révélé les faits ce mardi. Le vice-Premier ministre ne serait pas intervenu dans ce dossier qui opposait certains agents de sécurité à une employée de l’accueil. Plus tard, Jan Jambon et sa collaboratrice ont réfuté ces accusations…
« Je veux souligner qu’il est faux de dire que le ministre n’a rien fait. Ma plainte ne concerne pas le ministre mais certains agents de sécurité externes », a tenu à préciser la victime dans une déclaration commune avec son patron, Jan Jambon.
L’affaire faisait état d’un harcèlement au sein du cabinet du ministre et est arrivé jusqu’aux oreilles du SPF emploi qui a constaté l’infraction. Un procès-verbal a dont été rédigé par la suite par l’auditorat du travail. Mais du côté du ministère, on insiste pour dire que des mesures immédiates ont été prises. Un entretien aurait même eu lieu avec la société de gardiennage. Précisons toutefois que les gardiens visés travaillent toujours au cabinet.
Pas de conseiller en prévention dans la plupart des cabinets
De plus, le procès-verbal est assez dur avec le cabinet: « l’absence de mesures pour mettre fin à des faits de violence, harcèlement ou comportement sexuel inadéquat au travail. » Selon le porte-parole de Jan Jambon, l’inspection visait ici plutôt l’absence de conseiller en prévention, une chose courante dans l’ensemble des cabinets. Mouais…
Bref, aujourd’hui, l’employée a été affectée à une nouvelle fonction et dit se sentir mieux. Bon évidemment, psychologiquement, ce n’est pas si simple. Et la publication de cette affaire dans les journaux n’a sans doute pas arrangé les choses…
Source: La Libre