Ça calme tout de suite: en Thaïlande, les conducteurs bourrés devront bientôt travailler dans une morgue 

L’alcool au volant est un fléau, tu le sais. En Thaïlande, les autorités du pays ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Pour les conducteurs ivres, pas de pitié! Elles veulent étendre les travaux d’intérêt général jusqu’aux morgues des hôpitaux. Ça c’est radical. Et c’est applicable en Belgique selon toi?

En Thaïlande comme en Europe, l’alcool tue tous les jours sur les routes. Tu as sans doute déjà conduit bourré non? Mais tu ne trouves pas ça si grave. Une petite engueulade de tes proches, et tu recommences le week-end suivant. Là-bas, les autorités ont employé la manière forte. Et tant pis pour les âmes sensibles…

Deux morts par heure lors du Nouvel An local

Il faut dire que la Thaïlande est un des pays où les routes sont les plus meurtrières au monde, le deuxième selon le Ministre de la Santé, Piyasakol Sakolsatayadorn, et le premier pays en Asie. Chaque année, lors du Nouvel An bouddhique, des milliers de Thaïlandais rejoignent en moto leur famille, des grandes villes à leur village natal. C’est l’époque de tous les dangers puisque ces vacances sont souvent accompagnées de grosses festivités et donc… d’alcool. Spécialement lors des « Sept jours de Danger » durant lesquelles plus de deux personnes meurent par heure! On recense également plus de 160 blessés, des chiffres en augmentation.

Transporter des corps sans vie, une mesure pas si choc

Mais les pièges de la route sont partout. C’est d’abord le pays de la mobylette et de la moto. Et avec la circulation très dense des grandes villes, tous les ingrédients d’un cocktail explosif son réunis. Les autorités du pays ont donc décidé d’agir. Si les travaux d’intérêt général pour nettoyer les rues ou pour aider le personnel médical étaient déjà fort répandus, les étendre aux morgues paraît judicieux. « Pour leur faire prendre conscience du danger qu’ils courent eux-mêmes et font courir aux autres , nous souhaitons passer au niveau supérieur, » a expliqué Anurak Amornpetchsathaporn, directeur au sein du Département de Santé Public. « En transportant des corps sans vie, les conducteurs négligents se rendront sans doute compte des dégâts qu’ils commettent ».

Et chez nous?

Cette mesure peut te sembler à priori un peu glauque. Mais comment pourrait-on bannir ce fléau définitivement? Et pourquoi pas chez nous d’ailleurs? Ici, tout est punitif! Cette méthode à l’avantage d’être un peu plus constructive…

Sources: The Bangkokpost et The Gardian

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