Ça a cogné à Barcelone après l’arrestation de Puigdemont: 90 blessés 

Oeufs, bouteilles, grilles en fer, conteneurs… on a vu toute sorte d’objet servir de projectiles dimanche à Barcelone dans les affrontements entre la police et les indépendantistes catalans. Les heurts sont survenus suite à l’arrestation de Carles Puigdemont, le leader en exil.

Après 5 mois de cavale, l’ex-président catalan Carles Puigdemont a été arrêté par la police allemande à la frontière avec le Danemark le dimanche 25 mars. Il était sur la route du retour vers la Belgique après s’être rendu à Helsinki en Finlande.

Suite à cette arrestation, les réactions n’ont pas tardé. Des milliers de manifestants sont descendus dans les rues catalanes pour protester, principalement dans la ville espagnole de Barcelone. Ces revendications ont tourné à l’affrontement. Selon les services de secours cités par El Pais, 90 personnes ont été blessées à Barcelone, dont 22 policiers.

Groupe radical

Le groupe radical les Comités de défense de la République (CDR) a tenté de mener les manifestants jusqu’aux portes de la préfecture de Barcelone. Ils ont été accueilli par les matraques des policiers catalans. Ces derniers ont également tiré en l’air pour repousser les indépendantistes.

Aux cris de « Liberté pour les prisonniers politiques » ou «  Puigdemont, notre président », les manifestants portant bien haut leurs drapeaux indépendantistes ont balancé des déchets, des poubelles, des bouteilles, des grilles en métal… bref, tout ce qui traînait sur les policiers en faction.

Le gouvernement espagnol va-t-il prêter une oreille à ces réclamations? Carles Puigdemont risque jusqu’à 25 ans de prison pour rébellion et sédition pour son rôle dans l’organisation d’un référendum sur la sécession de la Catalogne l’an dernier.

Vu du haut, ça donne ça:

epa
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