Bloomberg ne veut pas avoir Trump et Cruz sur la conscience, donc il abandonne la course à la présidentielle US

« Ma candidature pourrait mener à l’élection de Donald Trump ou Ted Cruz, un risque que je ne peux pas prendre »: voilà comment Michael Bloomberg a justifié sa décision de se retirer de la course à la Maison Blanche. L’ex maire de New York préfère ne pas se présenter comme candidat indépendant pour les présidentielles US et distribue au passage quelques tacles aux candidats républicains.

« Quand je regarde les données, il est clair pour moi que si j’entrais dans la course, je ne pourrais pas gagner », explique Michael Bloomberg sur le site Bloomberg, dont il est le fondateur.

Il y a deux raisons à cet abandon: la première est que l’ancien maire de New York ne se voit pas devenir président des États-Unis et la deuxième c’est qu’il a peur que sa candidature mène Donald Trump à ce poste justement.

« Le risque je ne prendrai pas »

Le titre de son article pour annoncer son abandon veut tout dire: « le risque que je ne prendrai pas ». En gros, il pense que sa candidature pourrait favoriser l’élection de Trump comme big boss. Avec Bloomberg, il y aurait eu trois candidats pour la Maison Blanche: lui, le candidat démocrate et le candidat républicain. Pour pouvoir se présenter, un candidat doit recueillir 270 votes de grands électeurs. Mais Bloomberg craint qu’avec trois candidats, ce total ne soit pas atteint car les votes seraient dispersés.

Si c’était le cas, c’est le Congrès qui voterait alors pour élire le président US. Et actuellement, le Congrès est sous la majorité républicaine qui élirait naturellement son candidat. Sauf que le candidat républicain qui devrait remporter les primaires,c’est Donald Trump. Et Michael Bloomberg ne supporte pas Donald Trump.

Bloomberg ne supporte pas Trump

Pour lui, Trump mène actuellement « la campagne présidentielle la plus démagogique » qu’il n’a jamais vu, « en jouant sur les préjugés et les craintes des gens ». Bloomberg critique notamment la volonté de Trump d’interdire l’entrée aux États-Unis aux musulmans, ce qui est selon lui une « attaque directe à deux valeurs fondamentales qui ont donné naissance à notre Nation : la tolérance religieuse et la séparation de l’Église et de l’État ».

Bloomberg n’est pas non plus fan de Ted Cruz, le principal rival républicain de Trump, dont les positions « ne sont pas moins extrêmes » selon lui. Bref, Bloomberg ne veut surtout pas voir les républicains gagner cette élection présidentielle.

Source: France TV

epa
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