Bart de Wever (N-VA) s’est exprimé à propos des militaires sur VTM NIEUWS. S’ils n’ont pas pu empêcher les attentats de Bruxelles, ils ont quand même sauvé des vies. « Avant que les secours arrivent, ils ont arrêté trente saignements graves » selon le bourgmestre d’Anvers. Il trouve qu’il faut mettre fin au débat politique sur la présence des militaires en rue. « Il n’y a pas plus de militaires qui doivent venir mais ceux qui sont là, je ne pourrais plus m’en passer ».
« Les militaires à l’aéroport de Zaventem n’ont pas pu empêcher les attentats, c’est vrai », a avoué le président de la N-VA à VTM NIEUWS. « Mais ils ont quand même montré leur utilité: ils avaient chacun deux bandes de compression. Trente saignements mortels ont pu être arrêtés avant que les secours n’arrivent ».
« Il ne doit pas y avoir plus de militaires dans les rues » continue-t-il, « mais à certains endroits leur présence est nécessaire. À Anvers, je ne pourrais plus m’en passer. Dans les quartiers où ils patrouillent, je n’entends que des éloges. »
Retourner à 19 zones, c’est de la folie
De Wever a également parlé de la situation de la police à Bruxelles: « En Flandres, tout le monde pense qu’il est temps de faire une zone de police à Bruxelles. En tant que bourgmestre d’une grande ville et chef du plus grand corps de police, je ne sais pas comment je ferais si Anvers était divisé en plus de zones, un collègue de police qui doit décider avec 19 personnes, ça ne fonctionne pas. »
Il va plus loin: « Je ne comprends pas qu’on ne veuille pas le faire dans l’intérêt général » Ce qui est aussi incompréhensible, c’est qu’aucun parti francophone ne veut ça. Plus fort encore, le PS veut faire pire et retourner à 19 zones. C’est de la folie. »