Barack Obama expulse 35 agents des services de renseignement russes de son pays… Et ce n’est que le début

Ce jeudi, Barack Obama a pris des lourdes sanctions. Le président des États-Unis sanctionne la Russie qui est formellement accusée d’ingérence dans l’élection présidentielle. Barack Obama n’est pas passé par quatre chemins et a expulsé 35 membres des services de renseignement russes, ainsi que leur famille, des États-Unis. 

Barack Obama, à trois semaines de la fin de son mandat, a pris des mesures sévères en « réponse » aux piratages informatiques durant l’élection présidentielle, mais aussi au harcèlement présumé de ses diplomates en Russie. Les hacks de la Russie auraient aidé Trump à accéder à la Maison Blanche.

Dans une déclaration, le président a annoncé qu’il expulsait 35 agents des renseignements russes du pays. Ils sont étiquetés comme « persona non grata ». Ils ont exactement 72 heures pour quitter le territoire avec leur famille. Apparemment, ce n’est que le début des sanctions.

Piratage informatique

Le président accuse la Russie d’avoir orchestré des piratages informatiques qui ont conduit à la publication de milliers de mails des responsables démocrates, brouillant totalement le message d’Hillary Clinton. Suite à ce piratage, Barack Obama a annoncé qu’il allait prendre des sanctions contre neuf entités et individus, dont les deux services de renseignement russes: le FSB (Service Fédéral de sécurité de la fédération de Russie) et le GRU (service de renseignements militaires). Le GRU est notamment accusé d’avoir falsifié des informations dans le but d’interférer dans le processus électoral américain. Et le FSB est accusé d’être venu en aide au GRU.

En plus de l’expulsion des 35 agents, les États-Unis vont fermer dès ce vendredi 30 décembre deux bâtiments appartenant à la Russie dans le Maryland et l’autre près de New York qui « étaient utilisés par des responsables russes à des fins de renseignements » d’après La Libre.

Du harcèlement

Les mesures prises aujourd’hui ne sont pas uniquement contre les piratages informatiques. Ces représailles représentent également une réponse au « harcèlement croissant ces deux dernières années contre le personnel diplomatique (américain) en Russie par les forces de sécurité et de police ». Le président a également confirmé dans sa déclaration que d’autres sanctions sont prévues dont certaines qui resteront confidentielles.

La Russie répond

Bien entendu, la Russie rejette « catégoriquement » les accusations soit disant infondées, a annoncé jeudi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « Nous ne sommes pas d’accord catégoriquement avec des affirmations et des accusations infondées à l’égard de la partie russe », Ce sont les mots de Dimitri Peskov, cité par l’agence de presse publique Ria-Novosti.

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