Aujourd’hui, réunion au sommet de tous les gouvernements autour des tunnels

Hier, Rudi Vervoort, le Ministre-Président PS de la Région de Bruxelles-Capitale, a tweeté :  » Le fédéral n’a jamais entretenu les tunnels qui nous ont été livrés en 1989.  »  Voilà pour l’ouverture de la réunion au sommet d’aujourd’hui…

Les relations entre Bruxelles et la Wallonie d’un côté, avec le PS et le cdH, et le fédéral de l’autre avec le MR et la N-VA, sont déjà tendues. Les tunnels sont juste un autre point d’irritation entre le PS et le MR. Le Premier ministre peut difficilement s’occuper d’une affaire dont le gouvernement bruxellois ne s’est pas occupé lorsqu’il le fallait.

Une pression internationale sur les tunnels

Le premier ministre a une raison bien précise d’agir : la pression internationale. La capitale joue un rôle crucial pour les institutions internationales comme l’Union Européenne et l’OTAN. Celles-ci observent avec attention les blocs de béton qui tombent des tunnels et le Premier ministre ne manquera pas de faire passer le message à Rudi Vervoort ce matin.

Mais Charles Michel doit aussi trouver une réelle solution. C’est d’ailleurs le point principal à l’ordre du jour.  » Le Premier ministre va demander aux ministres de Bruxelles quels sont leurs plans concrets pour rénover les tunnels,  » a déclaré son porte-parole Barend Leyts à Het Laatste Nieuws. « Ainsi, il pourra lui-même évaluer la situation. » Michel espère de la sorte apporter un peu de paix dans le royaume.

Hier, le gouvernement bruxellois a fait appel à sept ingénieurs externes pour dresser un état de la situation. Ils devraient rapidement trouver des solutions pour faire avancer la chose. Le gouvernement bruxellois est également en train de réfléchir à un plan d’urgence qui devrait fluidifier la circulation. Toutefois, la vraie question reste d’actualité : le gouvernement bruxellois veut-il vraiment fluidifier le trafic à Bruxelles ? Ou veut-il mener une bataille de découragement politique ?

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