« Nous ne pouvons pas nous tirer une balle dans le pied », déclare aujourd’hui le Premier ministre Charles Michel dans un communiqué de presse. Il appelle en fait les grévistes à se remettre au travail et ses ministres à plancher sérieusement sur les réformes entreprises. Espérons que les grévistes prennent connaissance de cette réaction avec zen.
Le Premier ministre Charles Michel en a-t-il marre de voir le pays totalement bloqué par des négociations qui n’aboutissent pas? En tous cas, sa réaction ce mardi semble aller dans ce sens. « Au travail, » pouvait-on lire dans son communiqué de presse.
Charles Michel a également déclaré que le droit de grève n’était pas quelque chose d’absolu. Il a demandé aux grévistes de respecter la liberté de circuler. Il faisait ainsi référence aux étudiants et à tous les autres Belges,qui ne se sentaient pas trop concernés par les grèves et préféraient pouvoir continuer à se déplacer.
Réformes maintenues
Les grévistes étaient furieux contre les réformes entamées par le gouvernement Michel et la fameuse Loi Peeters sur le travail. Mais il semble que les différentes grèves de ces dernières semaines n’aient pas été entendues au gouvernement puisque ces dernières sont maintenues.
Néanmoins, le gouvernement reste « ouvert au dialogue et à la concertation pour poursuivre les réformes entamées » explique M. Michel dans le communiqué. « Ces réformes sont indispensables pour garantir le financement durable de nos solidarités. »
D’ailleurs, le Premier ministre n’est pas encore satisfait des nouvelles réformes. »Ces premiers résultats ne suffisent pas. Le chemin est encore long. (…) Ne scions pas la branche sur laquelle le pays est assis. Le dynamisme économique et la création d’emplois nécessitent de la stabilité », a-t-il ajouté.