Au moins 50 morts dont de nombreux enfants suite à des tirs de roquettes sur des écoles et des hôpitaux en Syrie

Des bombardements sur des hôpitaux, des écoles et une structure médicale soutenue par Médecins sans Frontières en Syrie ont coûté la vie à au moins cinquante personnes, selon les États-Unis. Il y a beaucoup d’enfants parmi les victimes. Selon les derniers rapports, cinq bâtiments où étaient fournis des soins médicaux ont été touchés, ainsi que deux écoles. À Azaz, dans le nord de la Syrie, quatorze personnes ont été tuées par le tir d’une roquette qui visait un hôpital pour enfants et une école. Un hôpital à Marat Numan, dans la province d’Idlib, a également été touché.  

Les attaques ont provoqué l’indignation. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, les a qualifiées de « violations flagrantes du droit international ».

Des dizaines de milliers de personnes venaient d’arriver à Azaz pour fuir les violents combats entre l’armée syrienne et les rebelles. Les réfugiés avaient notamment trouvé refuge dans l’école détruite par les tirs.

Russie?

On ne sait pas encore clairement qui est responsable des tirs de roquettes. Le premier ministre turque Davutoglu pointe du doigt la Russie et parle de « crime de guerre évident ». Ce que la Russie nie. Le pays affirme ne viser que des infrastructures de Daech et pas des civils.

La Turquie a mis en garde contre une « riposte extrêmement résolue » si la Russie ne cesse pas immédiatement les bombardements. La France a récemment accusé les Russes de « crime de guerre ».

Quid du cessez-le-feu?

« Nous sommes certains que nos troupes ne sont pas responsables de ces pilonnages. C’est contraire à notre idéologie », a réagi Veronika Skvortsova, la ministre russe de la Santé. L’ambassadeur syrien en Russie a déclaré que les États-Unis sont responsables des bombardements. Selon lui, ils sont le fait de la coalition occidentale et arabe contre l’État islamique.

Susan Rice, la conseillère à la sécurité nationale du Président Obama a condamné les attaques « dans les termes les plus fermes ». Selon elle, il s’agit d’une intensification des frappes aériennes qui va à l’encontre des accords pris vendredi en faveur d’un cessez-le-feu cette semaine.

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