L’index 2018 sur la corruption dans le monde est sorti ce mardi. Il est publié par l’ONG Transparency. Depuis quelques années, cet index est devenu une véritable référence dans le monde. Sur 180 pays, la Belgique est à la 17ème place.
On dit souvent que la Belgique est un pays aux administrations kafkaïennes gérées par différents niveaux de pouvoirs qui s’entremêlent et se tirent en permanence des balles dans le pied. Peut-être. On a peut être des services publics compliqués, mais au moins, ils ne sont pas (trop) corrompus.
À l’échelle mondiale, le plat pays fait même belle figure. Dans le Corruption Perceptions Index 2018 de l’ONG Transparency International, la Belgique fait partie des 20 premiers, puisqu’elle arrive à la 17ème place. Sur 180. Pour cela, l’ONG lui donne la note de 75/100. La plus haute obtenue l’année passée est de 88/100 et elle a été attribuée au Danemark.
L’index de la corruption mondiale
Créé en 1995, l’index de Transparency est rapidement devenu le principal indicateur mondial de la corruption dans le secteur public. Il se base sur 13 enquêtes et expertises réalisées par des institutions indépendantes, comme Freedom House, Bertelsmann Stiftung, le Forum économique mondial ou encore la Banque mondiale.
L’index mesure la corruption du secteur public dans 180 pays et territoires et attribue à chacun une note allant de zéro (très corrompu) à 100 (très propre).
? OUT NOW! We analysed 180 countries to see how they scored in the fight against #corruption. Check out your country’s score now! #CPI2018
— Transparency Int'l (@anticorruption) January 29, 2019
Les 6 meilleurs
- Danemark: 88/100
- Nouvelle-Zélande: 87/100
- Finlande, Singapour, Suède et Suisse (ex-aequo): 85/100
Dans le peloton de tête des 20 premiers les plus clean, on trouve 11 pays européens, dont la Norvège, les Pays-Bas et l’Estonie.
Les 6 pires
- 172. Soudan: 16/100
- 176. Yémen et Corée du Nord (ex-aequo): 14/100
- 178. Soudan du sud et Syrie (ex-aequo): 13/100
- 180. Somalie: 10/100
Soit cinq pays en guerre et une dictature.