Attentat déjoué à Paris: une première suspecte mise en examen, elle raconte pourquoi la voiture n’a pas explosé

Une première suspecte, Ornella G., liée à l’attentat déjoué à Paris, vient d’être mise en examen. Les empreintes de la jeune femme se trouvaient dans la voiture remplie de bonbonnes de gaz qui a été retrouvée à Paris le week-end dernier. Elle a raconté à la police avoir essayé de mettre le feu à la voiture mais sans succès et avoir fui à l’approche d’un policier habillé en civil.

Une première suspecte, Ornella G., liée à l’attentat déjoué à Paris vient d’être mise en examen et placée en détention provisoire. Ses empreintes ont été retrouvées dans la voiture remplie de bonbonnes de gaz qui a été abandonnée en plein centre, tout près de Notre-Dame-de-Paris

Ornella G a été arrêtée mardi alors qu’elle se trouvait avec son compagnon dans le Sud de la France. Elle est accusée d' »association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste criminelle » et « tentative d’assassinats en bande organisée ».

Elles ont tenté de mettre le feu au véhicule mais n’ont pas réussi

Dans la voiture, plusieurs bonbonnes de gaz ainsi qu’une cigarette « à peine consumée ». Pour la police c’est clair, cette voiture devait servir à commettre un attentat. Inès Madani, une jeune femme de 19 ans, se trouvait également dans le voiture. Elle était aussi fichée « S ». La police cherche à savoir s’il n’y avait pas une troisième femme dans la voiture, Sarah H., qui a aussi des connexions avec d’autres jihadistes.

Selon Ornella G., les jeunes femmes ont essayé de mettre le feu à la véhicule mais la tentative s’est révélée infructueuse. Elles auraient fui car elle pensait voir un policier en civil.

Un autre attentat prévu contre les gares de l’Essonne et de Paris

Inès Madani a été arrêtée jeudi avec Sarah H. et une troisième femme. Les trois femmes se sont rencontrées sur la messagerie cryptée Télégram. Des sources proches de l’enquête auraient dit au site 20 minutes que le trio avait évoqué des cibles pour un autre attentat: parmi elles, des gares de l’Essonne et de Paris, mais aussi des policiers.

Elles voulaient utiliser des ceintures explosives ou une voiture. Selon le procureur de Paris, François Molins, ces jeunes femmes voulaient commettre un attentat de manière imminente. Probablement même le jour où elles ont été arrêtées.

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