Après les voitures de société, la fin des tickets resto? L’Open Vld veut les remplacer par du cash

C’est bientôt fini de payer ton resto avec des chèques-repas? En tout cas, l’Open Vld a déposé une proposition de loi pour remplacer les chèques-repas et les écochèques par… un salaire net plus élevé. Même combat que les voitures de sociétés. Son but? Réduire les frais liés la fiscalité parce que tout ça coûte cher aux employeurs.

Si tu avais l’habitude de payer tes courses et le resto avec des chèques, gros changement pour toi! C’est déjà sûr, tu pourras bientôt troquer ta voiture de société par 450 euros par mois en plus. Mais peut-être que tu devras aussi dire à dieu à tes tickets resto… Eh oui la chasse aux avantages extra-légaux semble définitivement ouverte! Cette fois, c’est les chèques-repas et les écochèques que l’Open Vld veut virer.

Nos salaires bruts sont tellement taxés que les politiques avaient mis en place toute une série d’avantages extra-légaux (voitures de société, congés, smartphone…) pour compenser. Les chèques-repas sont apparus en 1965 aussi pour indemniser les salariés des entreprises où il n’y a pas de restaurant. Mais aujourd’hui, le gouvernement semble faire marche-arrière et traquer tous ces avantages… l’un après l’autre.

Selon L’Echo, deux députés libéraux flamands, Egbert Lachaert et Vincent Van Quickenborne, ont déposé une nouvelle proposition de loi le 27 octobre dernier. Son but? « Défiscaliser » les tickets resto et les écochèques. Ils expliquent que « le support matériel, sous forme de papier ou de chèques électroniques, disparaîtrait au profit d’un montant net versé directement sur le compte du travailleur ». Donc, tu pourrais troquer tes tickets resto contre du cash directement dans ta poche.

Ce n’est pas leur première tentative

Déjà en 2013, le CD&V, accompagné de l’Open Vld et du sp.a, ont essayé de remplacer les chèques-repas par un supplément de salaire. Manque de bol, ils n’ont pas reçu le soutien de la majorité.

Cette fois, leurs partenaires flamands au gouvernement sont favorables à l’idée. Mais les sociétés éditrices de chèques prennent toujours le dessus en craignant des pertes d’emplois.

Pourquoi supprimer ces avantages extra-légaux?

Eh bien parce que même sous format électronique, ils coûtent cher aux employeurs! Pour l’Open Vld, « dans l’ancien système, les employeurs payaient une commission de 3% aux émetteurs des chèques papier. La variante électronique devait naturellement entraîner une baisse des frais. Or, en pratique, il apparaît que de nombreux employeurs paient toujours ces 3% tandis que d’autres, groupés ou non, sont parvenus à négocier une réduction ».

Donc pour toi, cela ne changerait pas grand-chose mais pour l’État, ce serait des frais en moins.

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