Les athlètes belges regroupés autour du Team Belgium peuvent être fiers: avec 6 médailles et 19 top 8, la Belgique n’avait plus fait aussi bien depuis les JO d’Atlanta, en 1996. Mais du coup avec de telles perf’, les primes ont aussi grimpé en flèche. Athlètes et coachs recevront ensemble près de 480.000 euros, soit le triple par rapport aux JO de Londres en 2012.
Le COIB peut souffler: il ne devra pas s’acquitter personnellement du montant des primes de ces Jeux Olympiques de Rio. Faut dire qu’avec les performances de nos athlètes, l’addition est quand même bien salée. Avec 50.000 euros la médaille d’or, 30.000 pour l’argent et 20.000 pour le bronze, les médaillés belges et les finalistes (top 8) bénéficieront ensemble d’une prime de 408.000 euros.
Des finalistes aux coachs
Pour les sports d’équipe, les hockeyeurs par exemple ont reçu ensemble un montant de 142.000 euros (ils étaient 16 joueurs pour les Jeux dont deux réserves). Alors que les Belgian Tornados, qui ont échoué au pied du podium sur 4X400m, ont reçu 16.000 euros (ils sont six). Individuellement, les athlètes qui ont atteint une finale ont pu bénéficier eux de 5.000 euros. Ceux qui ont terminé 4e ont perçu 10.000 euros en guise de compensation.
A cette somme doit s’ajouter une partie pour les coachs. Contrairement à Londres, ceux-ci bénéficieront aussi d’un petit pécule suite à leurs exploits, puisque eux aussi ont été soumis à de rudes épreuves. Ils recevront l’équivalent de 25% de la somme initialement prévue pour le résultat de leur athlète ou de leur groupe. Ce qui fait environ 71.000 euros. Athètes et coach recevront donc au total 480.000 euros environ.
Toutes ces primes, ce n’est donc pas le COIB qui doit s’en acquitter mais bien le fond Baillet Latour, une fondation a but non lucratif qui récompense « les prestations de haute valeur humaine ». Et cela sonne comme un soulagement pour le COIB tant les primes sont importantes pour cette édition 2016. Philippe Vander Putten, le CEO du COIB a tenu à préciser que « le revenu devra être déclaré en Belgique après qu’un impôt ait été payé au Brésil. Un impôt qui sera toutefois proche de zéro euros. Pour les coachs par contre, il s’agit d’un revenu brut », a conclu Phillippe Vander Putten.