Après le Brexit, un Byegium, Fradieu, Czechout…?

Depuis que le Brexit l’a emporté, une des conséquences les plus redoutées est l’effet domino. Les spéculations sur d’autres sorties de l’Union européenne vont bon train sur les réseaux sociaux. Les internautes ont inventé une liste de nouveaux mots pour imaginer la suite. 

Le Brexit était la contraction de Britain (autrement dit, la Grande-Bretagne) et d’ »exit » (ou sortie). Désormais, le Byegium mélange les mots « bye » et Belgium. Le Fradieu désigne la France et « adieu », même si Marine Le Pen a déjà employé le terme « Frexit » pour appeler à un référendum en France.

Plus subtile, Oustria contracte Austria (Autriche) et « out » ou l’onomatopée « oust », selon les interprétations. Ou encore, Slovlong (Slovakia et « long ») et Latervia (Latvia et « later ») indiquent, pour les internautes, que la Slovaquie et la Lettonie ne seraient, elles, pas prêtes à quitter.

Il y en a même qui font déjà des pronostics sur les dates de sortie : Fradieu en 2022, Lossemburg en 2023, Polend en 2024…

Grexit avant Brexit

Le terme Grexit est pourtant le premier à avoir été utilisé, face à la crise de la dette grecque et la montée du parti de la gauche radicale (Syriza). Tout commence aux élections grecques de 2012, lorsque Alexis Tsipras a axé sa campagne sur l’abandon des politiques d’austérité imposées par les institutions européennes à la Grèce. L’UE a alors menacé de suspendre ses aides financières. Ce qui ne laissait d’autre choix à la Grèce que de sortir de la zone euro, d’émettre sa propre monnaie pour rembourser ses créanciers. Finalement, une coalition de droite et de gauche, menée par Antonis Samaras, a remporté les élections et éloigné le spectre d’une sortie de la zone euro. Mais la détérioration de la dette grecque et l’arrivée au pouvoir de Syriza en 2015 ravivent chaque jour un peu plus l’idée. Il reste que, pour l’instant, la majorité des pays de la zone euro sont contre un Grexit.

©9gag
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