Tous les pays européens sont en train de chercher des solutions pour adoucir un peu le Brexit. Ils ont décidé de ne pas en vouloir au Royaume-Uni pour cette décision et souhaitent que la transition se passe le mieux possible. Et pour ce faire, le ministre-président flamand, Geert Bourgeois (N-VA), veut créer une Union de la Mer du Nord pour resserrer les liens entre toutes les régions autour de cette zone. C’est ce qu’il a déclaré lors d’une visite hier à l’Institut flamand de la Mer à Ostende.
Le Brexit doit se passer le mieux possible pour tout le monde. C’est dans cet état d’esprit que se trouvent la plupart des dirigeants des pays européens. Et pour assurer la meilleure transition possible, le ministre-président flamand Geert Bourgeois (N-VA) a plaidé pour la création d’une Union de la Mer du Nord lors de sa visite hier à l’Institut flamand de la Mer à Ostende. Elle permettrait de resserrer les liens entre les pays qui bordent cette mer. Le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suède et la Norvège seraient les membres importants de cette union.
« Je ne peux pas imaginer une situation où nous avons davantage de barrières sur le commerce et ce, dans les deux sens. Ils sont notre quatrième plus grand marché d’exportation. Il est dans notre intérêt mutuel de trouver une solution » a expliqué Geert Bourgeois au Daily Telegrah.
Une structure un peu comme l’Union pour la Méditerranée
L’idée serait de créer une structure un peu comme l’Union pour la Méditerranée, qui regroupe aussi des pays qui n’appartiennent pas à l’Union européenne. « Nous pouvons travailler ensemble sur l’énorme potentiel de « l’industrie bleue » que ce soit dans le secteur pharmaceutique, la santé ou la production alimentaire » s’est enthousiasmé Geert Bourgeois dans le Daily Telegraph.
Il existe déjà la « North Sea Commission » qui regroupe plusieurs régions qui ont un intérêt dans le commerce maritime. Elle est actuellement pilotée par un président suédois.
Après la colère…
On se souvient des mots très durs qu’avait eus le Premier ministre, Charles Michel (MR), quand les Anglais avait voté favorablement au Brexit. « C’est la première fois dans ma vie que je vois une démocratie dans une telle situation » s’était désolé le Premier ministre. Mais avec le temps, la colère s’est calmée chez tout le monde. “De plus en plus de gens sont maintenant d’accord qu’il faut un « soft Brexit » a expliqué Geert Bourgeois.