Accusé sur Twitter avec #BalanceTonPorc, Olivier Duroy de NRJ se défend d’être le Harvey Weinstein belge

Ce week-end, alors que le hashtag #BalanceTonPorc voyait le jour, une ex-animatrice d’NRJ a décidé de dénoncer les actes d’harcèlement d’un animateur radio belge. Même si elle ne donne aucun nom ni indice, des internautes soupçonnent Olivier Duroy, animateur vedette du « Réveil Duroy ». L’intéressé a dû se défendre. 

Grâce à #BalanceTonPorc, des centaines de femmes ont pu s’exprimer par rapport à des cas de harcèlement ou d’agression dont elles ont été victime.

Bérénice Deville, une ex-animatrice de NRJ a également décidé de parler. Dans un tweet, elle parle d’un « animateur radio belge » qui a « les mains très baladeuses » et qui « passait son temps à demander ‘bon tu couches avec moi?' » Même si elle ne donne ni nom, ni radio, des internautes ont accusé Olivier Duroy, l’animateur vedette du « Réveil Duroy » et qui s’amuse à doubler les salaires des auditeurs.

Bérénice Deville, qui co-présentait le « Réveil Duroy » jusqu’à l’été dernier, ne dément pas mais n’affirme pas non plus sur Twitter. Contactée par SudPresse, elle n’a pas souhaité commenter son tweet. Olivier Duroy, lui, nie en bloc.

Duroy tombe des nues

Sudpresse a également contacté le principal intéressé pour obtenir sa réaction. Il l’affirme: ces mains baladeuses ne sont pas les siennes. « J’ai vu que des gens me visaient dans les commentaires. Mais je suis certain que ce n’est pas moi. Je ne me sens pas visé, je sais que je n’ai rien fait! Je ne sais pas de qui, de quoi, pourquoi Bérénice a écrit ça. Je ne sais pas non plus pourquoi elle laisse le truc comme ça, sans infirmer les propos tenus. »

Par contre, il n’hésite pas à expliquer que lui et Bérénice Deville ne se sont pas vraiment quittés en bons termes. La co-présentatrice originaire de France a quitté l’émission à la fin de cet été, ça ne collait pas entre elle et l’animateur: « On n’était pas sur la même longueur d’ondes. Ça restait cordial entre nous. Mais il y avait des tâches demandées par la radio qui n’étaient pas remplies à 100 %. NRJ m’a demandé de continuer l’émission, et voilà, il a fallu réagir, ça s’est fait sans elle en cette rentrée », affirme Duroy pour Sudpresse.

Il pousse à porter plainte

Olivier Duroy ne sait pas trop quoi penser de ce tweet de son ex-collègue. « Peut-être est-ce une manière de se venger? Je ne sais rien », souffle-t-il. « Comme on ne s’est pas quittés en bons termes, je ne vais pas prendre de ses nouvelles. Mais je suis désolé pour elle, je lui dirais de porter plainte. Ce genre de pratiques, il ne faut certainement pas laisser faire. »

Du côté de la direction de NRJ, on assure ne pas se sentir visé par le tweet de Bérénice Deville. Elle ajoute qu’une assistante de direction est spécialement là pour observer et rapporter les faits de harcèlement qui ont lieu au sein de la radio.

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