« La jeunesse d’aujourd’hui quand même » ou « À notre époque, tout était mieux! ». Pour chaque nouvelle génération, il y a eu des préjugés. Mais, la génération Y a vraiment son lot de stéréotypes, avec lesquels nous ne sommes vraiment pas d’accord. Il est donc grand temps de déconstruire une bonne fois pour tous ces bêtes préjugés. Comme par exemple ces 13 clichés:
1. On s’en fout complètement de notre pension
Nous allons travailler pendant au moins 40 ans, la plupart d’entre nous ont une épargne pension… Plus que ça, on ne peut pas vraiment faire hein?
2. Niveau boulot, on a un peu du mal à se cracher dans les pattes
Bien sûr, on est plutôt paresseux, et toujours fatigués. Nan mais sérieux, la conjoncture économique n’est pas la plus facile pour trouver un boulot super vite. Il ne faut pas directement dire que c’est toute une génération qui n’est pas capable de se cracher dans les pattes!
3. Et puis on change tout le temps de job
Oui peut-être qu’au début de notre carrière on change une ou deux fois de job. Mais c’est logique! On veut acquérir de l’expérience et trouver ce qui est mieux pour nous. Parce qu’il faut qu’on aime ce qu’on fait, si on est parti jusque 67 ans…. 😉
4. Nous ne sommes pas une génération de jeunes persévérants
Ce cliché n’a vraiment aucun sens! Il y a plein de jeunes de la génération Y qui ont travaillé super dur pour décrocher un diplôme et qui ont même démarré leur entreprise après. Combien de jeunes courent des marathons ou construisent leur maison eux-mêmes brique par brique? S’ils n’étaient pas persévérants, tout ça n’arriverait pas…
5. Et nous avons des attentes irréalistes pour notre carrière et notre salaire
Ben oui, évidemment, on pense tous qu’on va gagner directement 5.000 euros net par mois et qu’on aura 10 personnes sous notre responsabilité. Euuuuh nope! On se rend juste compte du coût de la vie aujourd’hui, et on veut être sûr de gagner assez pour pouvoir payer nos factures et mettre un peu de sous de côté.6. Nous avons aussi un très grand besoin de flexibilité
Ce n’est pas nous qui voulons ça, c’est la société que nous demande d’être flexible! On ne veut juste peut-être pas terminer notre carrière là où elle a commencé. Pourtant la majorité d’entre nous vote pour la stabilité, un emploi stable, une famille, un chien…
7. On est vite vite blasé des choses
C’est vrai qu’on est sans cesse dans un flux d’informations et de nouvelles choses. Mais ça ne veut pas forcément dire qu’on se lasse de tout directement. Par exemple, on accorde une grande importance à l’amitié. Et non, nous ne changeons pas de groupe de potes chaque semaine ;-).
8. Et nous n’avons absolument aucune patience
Oui, peut-être que nous avons envie d’un tas de trucs, et au plus vite au mieux. Mais on se rend compte aussi que certaines choses ne sont pas réalistes. On sait ce que c’est que d’être patient, mais on sait aussi que ce n’est pas toujours facile ;-).
9. On a tout le temps besoin qu’on nous dise que « c’est bien », d’être récompensé
Ça aussi c’est de la blague! Il y a une tonne de jeunes de la génération Y qui font du bénévolat, qui s’impliquent dans des mouvements de jeunesse, etc.
10. Et nous ne sommes pas prêts à nous battre pour nos idéaux
Bullshit! On s’intéresse à la politique et on se bouge pour nos idéaux. Combien de jeunes se battent pour l’égalité entre tous les genres ou ont par exemple participé à la Women’s March?
11. Puis surtout on est complètement accro à nos smartphones
Ok, notre smartphone est omniprésent dans notre vie. Nous avons grandi avec, nous l’utilisons massivement pour être en contact avec nos amis, checker les news, etc. Mais ça ne veut pas dire qu’on n’interagit plus avec ce qui nous entoure! Comment peut-on expliquer le succès que rencontrent tous les jeux de sociétés?? #ColonsdeCatane
12. On se fiche complètement de notre vie privée
C’est peut-être juste que la notion de vie privée a un peu évolué avec notre génération :-).
13. En fait, nous sommes une génération d’enfants gâtés pourris
Tout ne nous tombe pas tout cuit dans le bec! Au contraire! À cause de la crise, c’est la misère pour trouver du boulot. Les maisons coûtent la peau du cul… Les prix des produits de première nécessité, on en parle? Et avec tout ça, on n’a pas peur de bosser pour avoir ce qu’on veut dans la vie! Amen!