Il y a des choses à ne pas faire alors que tout le monde flippe avec les attaques terroristes dans le monde. Par exemple: jeter les cendres d’une personne morte dans un lieu public comme le Metropolitan Opera House de New York, ce n’est pas conseillé. Tout le monde a cru à une attaque terroriste, il y a eu un mouvement de panique et l’opéra a été fermé pendant trois jours à cause de ça.
Imagine, tu décides de te faire plaisir en allant à l’opéra. Disons, par exemple, au Metropolitan Opera House (Met) pour voir « L’Italiana in Algeri » de Rossini. Et là, en plein entracte, tu vois un mec surgir sur scène, ouvrir un truc et balancer une sorte de poussière en l’air. Comment tu réagirais? Ouais, il y a vraiment de quoi flipper. C’est ce qu’il s’est passé le 27 octobre dernier à New York: il y a eu un gros mouvement de panique, car les gens ont cru à une attaque terroriste.
« Aveuglé par son geste »
« Jamais je n’aurais imagine ça », s’est excusé Roger Kaiser dans une lettre relayée par CNN. C’est ce mec qui est monté sur scène. En fait, il a jeté dans la salle les cendres de son ami fan d’opéra et décédé en 2012 pour lui rendre « un doux hommage ». Mais il a été « aveuglé par son geste, son enthousiasme l’ayant empêché d’évaluer les risques potentiels ».
Et du coup il a fait n’importe quoi. L’opéra a été fermé pendant trois jours afin de procéder à des tests pour être sûr qu’il ne s’agissait pas d’une attaque chimique terroriste. Cela a coûté des milliers de dollars au Met, qui a dû rembourser les billets des spectateurs. La lose totale.
Le directeur du Met Peter Gelb s’est toutefois montré sympa avec Roger Kaiser: « Répandre les cendres d’un amoureux de l’opéra dans la fosse d’orchestre n’est pas la pire des choses qui aurait pu nous arriver, même si cela a créé la panique », a-t-il expliqué à CNN, avant toutefois de prévenir: « Nous apprécions les admirateurs qui viennent au Met. Nous espérons simplement qu’ils n’apporteront pas tous leurs cendres avec eux! »