Facebook veut à tout prix éviter un nouveau scandale comme celui de Cambridge Analytica des élections américaines de 2016. Alors, en vue du scrutin de 2020, le réseau social va mettre en place un nouveau dispositif pour lutter contre les fake news.
Les facts checkers de Facebook vont avoir du boulot dans les mois à venir. Pour éviter un nouveau fiasco comme celui des élections de 2016, Facebook part en croisade contre les fake news. Pour rappel, lors des élections présidentielles américaines de 2016, Facebook avait servi de canal privilégié pour diffuser des fake news visant à décrédibiliser Hillary Clinton et plus globalement les démocrates.
Cette affaire avait particulièrement nuit à l’image du réseau social qui semble bien décidé à éviter un nouveau scandale. Alors, pour les élections américaines de 2020, Facebook va mettre en place un large dispositif anti fake news.
Fact checkeurs indépendants
Pour y arriver, Facebook va s’attacher les services de facts checkeurs indépendants qui auront pour mission de signaler si une information est fausse ou pas. Ainsi, lorsqu’un utilisateur de Facebook tombera sur une publication litigieuse, un message apparaitra: « information fausse, vérifié par des fact-checkers indépendants ». Les internautes auront alors l’occasion de cliquer sur un bouton « En savoir plus » pour découvrir tous les détails.
Tout ce dispositif deviendra effectif dès le mois prochain uniquement aux États-Unis. Du moins, pour l’instant. Car les fake news ne concernent malheureusement pas que les États-Unis et il est très probable que Facebook applique ce dispositif dans plusieurs pays du monde au moment d’élections locales. Il suffit de se référer aux chiffres d’une étude d’Oxford Internet Institute. Selon celle-ci, 70 pays s’appuieraient sur les réseaux sociaux pour tenter de manipuler l’opinion. Les facts checkeurs ont un bel avenir devant eux.