Un groupe de jeunes, quatre majeurs et deux mineurs, auraient eu l’intention de commettre plusieurs attentats à Anvers au nom de l’État islamique. Les enquêteurs ont perquisitionné huit maisons à Anvers. Six jeunes ont été arrêtés, principalement dans le quartier du Terloplein à Borgerhout.
Âgés entre 16 et 19 ans, ces jeunes avaient apparemment envie de nous refaire vivre l’enfer du 22 mars, même si rien n’indique qu’il y ait un lien entre cette affaire et les attentats de Bruxelles. Les ados n’avaient pas encore de plan concret d’attentat. Ils n’avaient même pas encore d’armes ni d’explosifs. Pas vraiment de preuve donc mais les policiers et enquêteurs n’ont pas voulu attendre pour agir.
Ils auraient voulu commettre une attaque dans un endroit d’Anvers « où plein de personnes seraient réunies. » La gare centrale d’Anvers a été mentionnée, maintenant on ne sait pas officiellement si c’est de cet endroit qu’il s’agissait. Ils auraient parlé de leur plan depuis des mois, notamment sur internet. On dit même qu’ils auraient gagné de l’argent illégalement pour acheter des armes. Selon le parquet, ils avaient même des plans pour commettre des attaques « ailleurs en Belgique » mais il n’a pas donné plus de détail.
Quatre personnes ont été arrêtées « parce qu’elles voulaient recruter des gens pour aller combattre en Syrie ou en Libye », a déclaré Eric Van der Sypt, porte-parole du parquet. L’une d’elles a été placée sous mandat d’arrêt, une autre a pu rentrer avec un bracelet électronique et les autres ont été relâchées.
Hicham Chaïb, le caïd anversois
Le petit groupe était en contact avec Hicham Chaïd, un Anversois qui est devenu une figure légendaire de Daech à Raqqa. Il était le bras droit du leader de Sharia4Belgium Fouad Belkacem.
Dans un film de Daech, il avait menacé la Belgique d’attaques. Peut-être que le groupe d’Anversois devait mettre ces menaces à exécution. Mais c’est difficile à affirmer d’autant plus qu’ils auraient communiqué ensemble via des moyens de communication intraçables.