Après un bilan alarmiste en 2016 et 2017 qui montrait le blanchissement de la Grande barrière de corail et sa potentielle disparition, les nouvelles sont meilleures. La barrière australienne montrerait des signes positifs de récupération.
La Grande barrière de corail, c’est un récif de plus de 2.300 km classé au patrimoine mondial de l’Unesco. En 2016 et 2017, des rapports évoquaient sa possible disparition puisque 96% était affecté par un blanchissement. Un blanchissement qui affaiblit l’immunité des coraux et qui facilite l’expansion de maladies.
Mais le gouvernement de l’État du Queensland a de bonnes nouvelles. Selon le Reef & Rainforest Research Center (RRRC), des signes de reprise pointent à l’horizon suite à une collaboration scientifique, industrielle et gouvernementale pour le rétablissement du récif.
Important pour l’économie de l’Australie
Le blanchissement des coraux se produit lorsqu’ils subissent un stress provoqué par la hausse de la température de l’eau ou à sa mauvaise qualité. En réponse, les coraux éjectent une algue photosynthétique (zooxanthellae) qui élimine leurs couleurs. Le directeur du RRRC, Sheriden Morris, explique que si les conditions redeviennent stables, le corail peut s’en remettre. Ce n’est toutefois pas une évidence tant le réchauffement climatique semble se confirmer ces dernières années.
Il ne se montre toutefois pas fataliste. La politique menée par le gouvernement va le bon sens: en avril dernier, une enveloppe de 327 millions d’euros a été déposée pour tenter de porter secours au récif. Un récif qui est d’ailleurs important pour l’économie australienne. De lui, dépendent des milliers d’emplois et un potentiel économique de 4,13 milliards d’euros. Tout le monde a intérêt à préserver ce joyau de l’humanité.