La chasse à la baleine n’est pas de l’histoire ancienne. Au Japon, au cours des dernières semaines, plus de 300 spécimens ont été tués, parmi eux, il y avait des dizaines de femelles enceintes. Une honte comme le pense tous les défenseurs des animaux!
Bien que la chasse commerciale soit interdite depuis longtemps dans le pays, le Japon continue sa chasse à la baleine. Selon l’agence japonaise chargée de la pêche, 333 petits rorquals (ou baleines de Minke) ont perdu la vie cette saison. Le pays sort l’argument de la recherche scientifique mais les défenseurs des animaux ne veulent rien entendre. Surtout quand on sait que ces animaux se retrouvent souvent dans les assiettes des Japonais. « C’est de mon point de vue abominable, un retour vers une ère révolue », a déclaré le ministre australien de l’Environnement Greg Hunt. « La recherche létale n’a aucune justification scientifique. »
Partis début décembre, les navires sont rentrés au port hier. Et le constat est effarant: 333 spécimens morts dont plusieurs baleines enceintes. Choquant! Surtout que depuis 1986, il a été officiellement interdit de chasser les baleines à des fins commerciales. Mais il y avait exception pour la recherche scientifique et les Japonais jouent bien entendu là dessus pour poursuivre leur pêche.
Un mot: écoeurant!
En 2014, la Cour internationale de Justice avait contraint l’archipel a renoncer à la chasse. L’Australie avait déjà à l’époque jugé que l’activité était détournée à des fins commerciales. Et aujourd’hui encore, l’Australie est écoeurée. « Le gouvernement australien s’oppose de façon claire, absolue et catégorique à la soi-disant ‘scientifique’ pêche à la baleine », a affirmé Hunt.
Pour les 12 prochaines années, le pays prévoit déjà de capturer 3.996 baleines. Ni plus ni moins. Cela représente donc 333 spécimens par an! C’est moins qu’auparavant mais c’est toujours trop. Dans son précédent programme soumis à la Commission baleinière internationale, ce nombre était de 900. Il y a donc des progrès mais ça ne suffit clairement pas. Les défenseurs de la faune marine veulent encore plus de mesures pour que l’espèce ne soit plus menacée.
