Le Premier ministre partira-t-il en Chine ou non? C’est la question à 2,247 milliards d’euros du gouvernement. Mais si Charles Michel (MR) veut clôturer la discussion du budget, il a jusqu’à demain. Après, le timing devient serré. Les principaux ministres du gouvernement fédéral se sont réunis ce week-end pour parler du contrôle budgétaire et ils se retrouvent à nouveau aujourd’hui. 

Selon la VRT Nieuws, il n’y a pas encore d’accord sur le budget. Le cabinet restreint s’est réuni ce week-end mais les ministres n’ont pas pu se mettre d’accord sur l’ampleur de l’effort à fournir pour le budget 2016 ni même sur la manière d’y arriver. On recommence donc!

Après avoir fait une petite pause pendant le sommet européen sur les migrants et pendant l’arrestation de Salah Abdeslam, les ministres se sont remis à parler argent. L’objectif: remettre le budget 2016 sur les rails. Ils se sont vus ce week-end mais cela n’a pas mené à grand chose. De Morgen note toutefois que des progrès ont été faits mais que des incertitudes au niveau des recettes et des dépenses ont constitué des obstacles.

« il vaut mieux rester prudent »

Le 8 mars dernier, le Comité de monitoring a chiffré le trou dans les caisses de l’état à 2,247 milliards d’euros. Là-dessus, les principaux ministres du gouvernement fédéral sont d’accord. Ce qui coince, c’est la manière avec laquelle il vont remplir ce trou budgétaire. C’est donc de ça dont il est question autour de la table. Où est-ce que le gouvernement va aller chercher l’argent et comment va-t-il le trouver? Ça, ça reste un peu un mystère.

Les coûts supplémentaires entraînés par la crise migratoire représentent 600 millions d’euros. Mais ces coûts dits « non-structurels » ne devraient pas être pris en compte dans le calcul du budget. Mais justement à propos de ces dépenses spéciales, on ne sait pas trop celles qui sont considérées comme telles ou non.

u’en est-il alors des 400 millions que le gouvernement a débloqué pour les mesures contre le terrorisme. Ce montant-là devrait aussi être considéré comme « non structurel » et ne pas être inclus dans le budget. En tout cas le débat est lancé. « La discussion fait rage: que devons-nous inclure au final? Parce que si nous allons trop loin, on le payera en cash au moment où la Commission regardera le calcul et dira: on rejette ça et ça. Donc il vaut mieux rester prudent », comme le dit un insider.

De plus, il n’y a pas non plus d’accord sur l’impact exact des mesures prises pour 2016. Comme pour les 600 millions de rentrées qui sont considérés par le comité de monitoring comme « non-réalistes ». C’est un paquet de mesures que les différents ministres auraient dû prendre, mais qui ne l’ont pas fait.

Un accord partiel avant le départ en Chine?

Mercredi matin, le Premier ministre Charles Michel (MR) et le ministre des Finances Johan Van Overtveldt (N-VA) s’envoleront pour la Chine. Le Premier ne veut absolument pas reporter cette visite. Ça ressemble donc un peu à une deadline même si, en soit, le budget ne doit pas obligatoirement être bouclé pour ce jour-là. En fait, la Belgique a officiellement jusqu’à la fin du mois d’avril pour rendre à l’Europe son rapport sur le budget. Mais tout le monde suppose qu’il ne faudra pas autant de temps.

« Il y a presque un accord sur le montant. Seulement, nous n’avons toujours pas d’accord sur la façon doit nous allons gérer le reste. Un départ pour la Chine semble difficilement réalisable. Et trouver un accord avant le départ du Premier n’est pas non plus très intelligent. C’est mieux si le Premier n’est pas à l’autre bout du monde quand les communications ont lieu ici », comme le dit un ministre.

« L’ambiance est bonne » a indiqué Bard De Wever (N-VA) à VTM sans entrer dans les détails. Mais l’option d’un accord partiel, une partie maintenant et l’autre après le retour de Chine, n’est pas non plus idéale. Un dur dilemme donc pour le Premier ministre. Surtout qu’il semble que peu importe l’option choisie, elle ne soit pas optimale.

Un accord partiel avant le départ en Chine?

Mercredi matin, le Premier ministre Charles Michel (MR) et le ministre des Finances Johan Van Overtveldt (N-VA) s’envoleront pour la Chine. Le Premier ne veut absolument pas reporter cette visite. Ça ressemble donc un peu à une deadline même si, en soit, le budget ne doit pas obligatoirement être bouclé pour ce jour-là. En fait, la Belgique a officiellement jusqu’à la fin du mois d’avril pour rendre à l’Europe son rapport sur le budget. Mais tout le monde suppose qu’il ne faudra pas autant de temps.

« Il y a presque un accord sur le montant. Seulement, nous n’avons toujours pas d’accord sur la façon doit nous allons gérer le reste. Un départ pour la Chine semble difficilement réalisable. Et trouver un accord avant le départ du Premier n’est pas non plus très intelligent. C’est mieux si le Premier n’est pas à l’autre bout du monde quand les communication ont lieu ici », comme le dit un ministre.

« L’ambiance est bonne » a indiqué Bard De Wever (N-VA) à VTM sans entrer dans les détails. Mais l’option d’un accord partiel, une partie maintenant et l’autre après le retour de Chine, n’est pas non plus idéale. Un dur dilemme donc pour le Premier ministre. Surtout qu’il semble que peu importe l’option choisie, elle ne soit pas optimale.