Entre deux barbecues au mois de juin, il va falloir t’occuper. Ça tombe bien, tu auras l’embarras du choix en ce qui concerne les nouvelles séries. Netflix and co se sont passés le mot et vont proposer de nouvelles productions qui vont ravir tout le monde.
13 Novembre: Fluctuat Nec Mergitur (1er juin, Netflix)
Tous les Français se souviennent ce qu’ils faisaient le 13 novembre 2015 lors des attentats de Paris. Depuis, de nombreuses émissions ont été diffusées pour relater les faits, faire témoigner les proches des victimes, tenter de comprendre comment cette horreur a pu se produire. Netflix apporte sa pierre à l’édifice avec ce documentaire en trois parties, dans lequel près de 40 personnes témoignent: François Hollande, des anonymes qui ont connu l’enfer du Bataclan, des pompiers, des policiers… Autant de personnes qui tentent de mettre des mots sur l’expérience qu’ils ont vécue. Réalisé par Jules et Gédédon Naudet, déjà récompensés de deux Emmy Awards pour New York: 11 septembre en 2002, ce reportage s’annonce comme l’une des sorties marquantes de l’année en son genre.
Pose (3 juin, FX)
Et si elle était là, LA bonne surprise de l’été dans le monde des séries? Véritable OVNI,Pose nous offre une plongée en musique dans le New York des années 80: du monde du luxe (coucou Donald Trump) à l’émergence d’une culture underground LGBT, rien ne sera oublié. Histoire de bien montrer sa différence, Pose offre la part belle aux acteurs transgenres: MJ Rodriguez, Indya Moore, Dominique Jackson, Hailie Sahar et Angelica Ross sont annoncés au casting aux côtés de Kate Mara (aka Zoé dans House of Cards). Sur le papier, ça a l’air plutôt sympa. Reste à voir si le public sera conquis.
Succession (3 juin, HBO)
HBO tente toujours de trouver la série qui lui permettra de se remettre de la fin annoncée de Game of Thrones dans un an (en attendant de possibles spin-off). Succession part avec un avantage: elle a séduit les critiques lors de sa récente présentation au festival Séries Mania à Lille. L’histoire est pourtant classique, avec une famille qui se déchire pour reprendre la main de l’empire des médias créé par le daron, qui a en plus du mal à se dire qu’il est temps de partir tranquillou à la retraite. Simple mais terriblement efficace, au point que HBO a déjà commandé une saison 2.
Impulse (6 juin, Youtube Red)
YouTube est un petit nouveau dans l’univers des séries. Impulse, qui sera disponible sur sa plate-forme payante Red, est l’un de ses premiers gros paris. Pour ceux qui s’en souviennent, cette série est un spin-off du film Jumper, sorti en 2008 et qui n’a pas vraiment marqué son époque (ni en bien, ni en mal en fait). Ici, l’ado au centre de la série est elle aussi capable de se téléporter OKLM, un incroyable pouvoir qui va changer sa vie. Le trailer promet une série sans prétention qui s’annonce agréable visuellement à regarder. Reste à voir si le scénario parviendra à nous tenir en haleine durant 10 épisodes…
Marvel’s Cloak & Dagger (Amazon Prime, 7 juin)
Avis aux fans de Marvel’s: quand il n’y en a plus, il y en a encore. Cette fois, c’est Amazon Prime qui se lance dans l’univers des teenagers super-héros. D’un côté il y a Cloack, capable de plonger les gens autour de lui dans le noir. De l’autre Dagger, qui peut balancer des rayons de lumière. Des pouvoirs qu’ils ont acquis sans le vouloir après une expérience scientifique qui a lié leurs destins. Pour ne rien arranger, ils éprouvent des sentiments l’un pour l’autre. Comme dans tout Marvel’s, ils devront botter le cul de super-méchants, le tout en s’entraidant histoire de rendre ça plus facile.
The Staircase (8 juin, Netflix)
Sur Netflix, les fans d’affaires criminelles sont généralement gâtées: Making A Murderer, The Keepers, ou encore Evil Genius sont autant de documentaire « true crime » de qualité qui permettent aux téléspectateurs de se faire leur propre idée sur des affaires criminelles, résolues ou non. Le prochain pari de Netflix en la matière sera Staircase. Un nom qui te dit peut-être déjà quelque chose: normal, ce mini-documentaire avait déjà été proposé par HBO en 2004. Ici, on aura le droit à trois épisodes en plus des dix de base pour tenter de se faire une idée plus précise de l’affaire qui nous intéresse: le romancier Michael Peterson a-t-il ou non tué sa femme en 2001? Cette affaire a passionné les foules et Peterson, s’il n’a jamais avoué, a été libéré en 2017 après des années de combat judiciaire.
Yellowstone (20 juin, Paramount)
Avis aux fans de cowboy, de grand air… et de Kevin Costner. On n’a pas vraiment l’habitude de voir l’acteur dans des séries. Ici, il va incarner le propriétaire d’un ranch près du parc national de Yellowstone (d’où le nom de la série, yep). Sauf que la vie de cowboy des temps modernes n’a rien de simple: entre les ennemis en costard et les indiens ou les luttes internes dans la famille, il n’y aura pas de quoi s’ennuyer dans cette série signée Paramount.
Kiss me first (29 juin, Netflix)
Les coproductions entre Netflix et les chaînes anglaises sont généralement couronnées de succès (coucou Black Mirror ou The End Of The F**** World). On espère que ce sera le cas avec cette série signée par le réalisateur de Skins, coproduite avec Channel 4, qui pourrait en déranger quelques-uns: dans Kiss me First, la réalité virtuelle occupe une place dérangeante, se mêlant avec le monde réel dans des dimensions jamais explorées jusqu’alors. Ici, on suit les aventures de Leila, ado solitaire, qui trouve refuge dans un jeu en VR où elle fait la rencontre d’une autre jeune fille qui va l’emmener dans une zone cachée du jeu où traînent d’autres gens aux idées aussi sombres que celles de Leila. Visuellement, le résultat est bluffant. Reste à voir si ça ne donnera pas mal au crâne d’enchaîner des mondes aussi différents toute une saison…