D’ici 2018, la police s’engage à recruter 1.400 nouveaux inspecteurs. C’est du moins son objectif sur le papier, car recruter n’est pas aisé. En cause: un test de recrutement à la formation qui élimine pas mal de candidats motivés. Seuls 10 à 15 % d’entre eux sont sélectionnés à l’issue de de ce test.
La formation pour devenir policier dure un an de cours théoriques, puis 6 mois de pratique sur le terrain. Chaque année, un test permet de sélectionner les étudiants. Il fait le tri parmi environ 10.000 postulants. Seuls 10 à 15 % le réussissent. La sélection est donc rude, pourquoi?
Mauvaise maîtrise du français
Plusieurs conditions sont nécessaires pour entrer à la police. La première: avoir un diplôme d’études secondaires. « Logique », me diras-tu. La seconde (et la plus problématique): réussir l’examen théorique. Et c’est là que ça coince! Car pour être un bon flic, il ne faut pas seulement savoir courir vite. Mais aussi savoir rédiger des procès-verbaux dans un français parfait. Or beaucoup de jeunes ne maîtrisent pas bien leur langue maternelle, constate Nicole Van Noten, directrice de l’école régionale et intercommunale de police de Bruxelles, sur le site de la RTBF.
Des académies de police débordées
Mais un autre problème subsiste: les académies de police ne sont pas prêtes à accueillir autant d’étudiants. Elles n’ont pas « les moyens humains et logistiques pour assumer une telle affluence », affirme Stéphane Deldicq permanent CSC police, sur le même site. Actuellement, le recrutement est limité à 800 engagements par an. Il va donc falloir s’activer pour rencontrer les exigences du plan anti terrorisme du gouvernement Michel. Pour ce faire, la police va recevoir un fameux « coup de pouce »: 105 millions d’euros.
Tenté(e)? Alors, n’hésites plus et inscris-toi à la journée d’info qu’organise le 5 mars la police fédérale.
Source: RTBF