L’Islande recèle de sites naturels d’une beauté à couper le souffle, il peut être difficile de choisir lesquels visiter. Voici les plus beaux paysages à voir.
Les chutes de Háifoss et Granni
Avec ses 122 mètres de haut, Háifoss est la deuxième cascade la plus haute d’Islande. Elle est suivie par la cascade moins haute, mais tout aussi belle, nommée Granni, qui est en réalité un bras de la même rivière, la Fossá. Les deux chutes traversent un immense cirque rocheux et herbeux avant de s’écouler dans la vallée.
C’est un endroit magnifique pour les amateurs de hauteur, de nature sauvage et de grands espaces. Située dans les champs de lave à proximité du volcan Hekla, dans la vallée de Fossárdalur au sud de l’Islande, cette cascade peut-être rejointe en voiture, à condition que la route soit en état. Mais la fin du chemin doit être accomplie à pied et il ne faut pas avoir peur de marcher.
Cette difficulté d’accès est également ce qui fait la richesse de l’endroit. Pour les amoureux de solitude et pour ceux qui veulent oublier un peu la civilisation, cette zone reculée où les touristes sont peu nombreux est l’endroit idéal pour se poser et oublier le temps qui passe. La beauté intense de cette nature sauvage déchirée par la rivière Fossá est un spectacle à couper le souffle. Le lieu permet également de contempler la vallée qui s’étale sur le lointain.
Voici comment s’y rendre selon le Guide to Iceland: « Il faut compter 2 heures de route depuis Reykjavik le long de la route 1, puis tourner à gauche sur la route 30 après Selfoss, puis tourner à droite sur la route 21. Depuis la route 21, vous pouvez emprunter la route de gravier 332 jusqu’à la cascade et vous y garer. Pensez toujours à vérifier les conditions de route avant de partir, surtout si vous conduisez une petite voiture, ou préférez un 4×4. »
Le glacier Vatnajökull
Le glacier Vatnajökull est le plus grand glacier d’Europe et couvre jusqu’à 8% de la superficie de l’Islande. Sa superficie est d’à peu près 8.100 km², presque la taille de la Corse, et la profondeur de la glace peut atteindre par endroit les 1.000 mètres. Le glacier est situé au centre du parc national Vatnajökull, une étendue sauvage de 15.000 km² située dans le sud-ouest de l’Islande et qui a servi de décor à quelques scènes de la série Game of Thrones.
En islandais, Vatnajökull signifie « glacier des eaux », car c’est en réalité ce qu’on appelle un « inlandsis » ou une « calotte glaciaire ». C’est une immense étendue d’eau glacée qui s’écoule sur un socle rocheux dans toutes les directions. Cette zone glacière abrite le sommet le plus haut du pays, le Hvannadalshnjúkur qui culmine à 2.200 mètres et dont le sommet offre une vue imparable sur le glacier. On trouve également dans cette zone certains des volcans les plus actifs d’Islande, comme le Grímsvötn, le Öræfajökull et le Bárðarbunga.
Si tu veux l’explorer, on te conseille de partir avec un guide depuis, par exemple, le centre de visiteurs de Skaftafell. Un guide te fournira tout l’équipement nécessaire pour t’aventurer sur cette zone glacée, te montrera les endroits les plus beaux à visiter et te fera éviter les passages dangereux. Rappelons qu’un glacier fourmille de crevasses pas toujours bien visibles. Prendre un guide, c’est opter pour le plaisir et le confort. Il faut toutefois être en relative bonne forme physique car il faut généralement compter quelque 3 heures de marches dont 30 minutes d’ascension pure pour arriver au point de vue du Skaftafelljokull. Mais une fois cette montée avalée, tu pourras apprécier un spectacle incroyable: une vue sur la langue glacière immense. On a tendance à se sentir tout petit face à elle.
Pour s’y rendre, le mieux si tu as du temps est d’emprunter la route côtière depuis la capitale Reykjavik afin de profiter du magnifique paysage. Sinon, il y a aussi moyen de prendre l’avion jusque Skaftafell ou jusque Fagurhólsmýri, un petit village avec un aérodrome situé à une dizaine de kilomètres du volcan Öræfajökull, au sud du glacier Vatnajökull. Il faut malheureusement se hâter de visiter cette calotte glacière car, avec le réchauffement climatique, sa superficie se réduit chaque année un peu plus.
La montagne isolée du Kirkjufell
Observer le lever du soleil sur la montagne isolée du Kirkjufell revient à se payer une tranche de « je suis trop estomaqué pour pouvoir encore parler ». C’est aussi l’une des montagnes les plus photographiées d’Islande et on comprend pourquoi. Cette pointe de 463 mètres de haut se démarque sur cette langue de terre de 90 km de long qu’est la péninsule de Snæfellsness, située à l’ouest du pays.
Bordée de cascades, de lacs et de mousses, cette zone abrite une multitude d’espèces d’oiseaux qui se nichent dans les falaises de la montagne. On trouve également dans ses alentours des vestiges éparpillés, souvenirs de modes de vie anciens. L’endroit est parfait pour faire des randonnées et laisser son cerveau se remplir de visions toutes plus belles les unes que les autres. L’équipe de Game of Thrones a aussi capturé quelques plans au pied de cette montagne pour des scènes se passant dans le Grand Nord derrière le Mur.
La montagne de Kirkjufell ou « montagne église » est entourée de plages et fait face à l’océan. Un joli sentier permet d’en faire le tour et mène même jusqu’à son sommet. Notons toutefois que la montée est plutôt rude et qu’il est conseillé de prendre un guide pour arriver en-haut.
La montagne est facile à trouver. Elle se trouve juste sur le bord de la route 54 qui dessert la péninsule. Faire la route depuis Reykjavik te prendra environ 2h30. Au pied de la montagne se trouve le village de Grundarfjörður, considéré comme le premier village d’Islande. Même si Grundarfjörður compte moins de 1.000 habitants, on y trouve un large choix de logements disponibles, avec un hôtel et une auberge de grande qualité, deux maisons d’hôtes, une ferme où dormir et un camping. C’est là aussi que tu pourras trouver un guide pour te mener au sommet de la montagne.
Les cratères d’Askja
Au coeur des Hautes Terres intérieures de l’Islande, se trouve le paysage lunaire de l’Askja, formé par un anneau spectaculaire de calderas nichées dans les montagnes Dyngjufjoll. Les calderas sont des cratères ressemblant à des chaudrons formés par l’effondrement des terres à la suite d’une éruption volcanique.
Ces cratères sont remplis d’eau et forment par endroit des lacs de montagne profonds. C’est pour son absence de végétation et cet aspect lunaire que l’équipe d’astronaute d’Appolo est venu ici s’entraîner. La nature et la géologie ont ici créé des panoramas spectaculaires qui raviront les fans de photographie. Il est possible de se baigner dans la cuvette de Viti. L’eau accumulée dans ce cratère volcanique a une température variable d’environ 30°C. C’est un site de baignade assez populaire, mais il faut savoir que le chemin pentu pour y accéder est très glissant par temps pluvieux.
Le point culminant de ces montagnes est un immense cratère situé à une altitude 1.510 mètres. La plus intérieure des caldeiras de l’Akja est occupée par le lac Öskjuvatn, où il est également possible de se baigner. C’est une destination assez prisée par les randonneurs et l’on y trouve facilement des cabanes de montagne dans lesquelles séjourner. L’endroit n’est toutefois accessible qu’en été et à la condition d’avoir un 4×4.
En partant de Möðrudalur, il faut suivre la route sur 70-80 kilomètres. Le chemin est long et la route impressionnante mais le parcours est magnifique. Attention aux gués qui peuvent être parfois très profonds. La marche depuis le parking n’est pas très longue et elle mène jusqu’au Öskjuvatn, cet immense lac d’un bleu intense sur lequel se reflètent les montagnes environnantes. Certains jours, l’eau du lac peut même atteindre les 28 degrés.
Le volcan de l’Akja n’est pour l’instant plus actif. Sa dernière éruption remonte à 1961 mais ce n’était rien de significatif. En 2010, le volcan a à nouveau grondé, provoquant des tremblements de terre dans la région mais sans susciter d’inquiétudes de la part des spécliaistes.
Le volcan toujours actif Hekla
Il serait dommage de passer en Islande et de ne pas s’approcher d’un volcan. Les volcans sont responsables de la topologie si particulière de l’île, un mélange de désert et de nature chaotique où tous les éléments semblent entrer en conflits. Le volcan le plus célèbre est sans doute le Hekla, également surnommé les « Portes de l’Enfer« .
L’Hekla appartient à une chaîne volcanique qui s’étend sur une quarantaine de kilomètres. C’est l’un des volcans les plus explosifs, les plus imprévisibles et les plus puissants d’Islande. Il a déjà explosé plus d’une vingtaine de fois depuis le neuvième siècle. Ce volcan qui culmine à 1.488 mètres d’altitude est situé au sud de l’Islande mais au nord du fameux Eyjafjallajökull, le volcan qui a éclaté en 2010 et obligé des avions à changer de trajectoire.
À la différence des autres volcans, Hekla ne se trouve pas sous un glacier important. Mais sa condition ne l’empêche pas d’être un super lieu à visiter. Les possibilités de randonnées sont multiples et il y a moyen de faire de nombreuses balades en jeep sur les pentes du volcan. « Les visiteurs ne devraient pas avoir peur du potentiel du volcan, juste en être conscient », écrit Guide to Iceland.
Le champ de lave d’Eldhraun
Au sud de l’île, on trouve le champ de lave d’Eldhraun, recouvert d’une mousse sur 565 km². Ce champ est apparu à la suite d’une des éruptions les plus dévastatrices de l’histoire. Pendant huit mois s’étalant entre 1783 et 1784, la fissure Laki et le volcan Grímsvötn ont déversé des kilomètres cubes de lave basaltique. « On estime que l’éruption a libéré 80 mégatonnes d’aérosol d’acide sulfurique (4 fois plus qu’El Chichon et 80 fois plus que le mont St. Helens) », écrit le Département des sciences géologiques spécialisé dans les volcans de l’université de l’Oregon.
Cette éruption a lâché des nuages de gaz toxiques qui ont contaminé le sol et la moitié du bétail et des chevaux islandais. À cette époque-là, le pays a perdu presque les trois quarts de ses moutons. La toxicité du volcan était telle que cette année-là, plus rien n’a poussé dans les champs et il devenait très difficile de trouver un poisson dans les mers côtières. Cela a entraîné une famine terrible qui a décimé environ un quart de la population humaine de l’île. Le volcan était si puissant que son éruption a eu des répercussions sur le continent européen: des nuages de cendres ont recouvert la Belgique et se sont propagés au-dessus d’une partie de la France. Des théories avancent que le manque de soleil provoqué par le passage de ces nuages serait à l’origine de la Révolution française de 1789.
Si ce champ de lave représente la mémoire d’un passé violent, il est également la preuve de la force de la nature islandaise. Aujourd’hui, l’espace est apaisé et porte le surnom de « désert de lave du feu ». Il est traversé par la route 1, cette route circulaire de quelque 1.300 kilomètres qui fait le tour de l’Islande. Il y a donc moyen de la traverser en voiture, mais également de s’arrêter pour se promener parmi ses roches volcaniques recouvertes de mousses épaisses. Ce spot est un petit coin de paradis pour les Instagrammeurs et Instagrammeuses impulsifs. Il y a moyen de loger dans des maisons d’hôtes dans le village de Kirkjubæjarklaustur qui compte une centaine d’habitants.
Les bains naturels de Myvatn
L’Islande a beau être très au nord de l’hémisphère et avoir des températures généralement très basses, elle offre la possibilité de prendre des bains chauds à l’extérieur. C’est une activité traditionnelle des locaux et c’est devenu l’une des activités favorites des touristes aussi: faire trempette dans l’une des nombreuses piscines d’eau naturellement chaude que l’on trouve un peu partout sur l’île. La plus connue, et donc la plus visitée, est la Blue Lagoon, au sud du pays. Mais son taux de fréquentation est immense et elle est toujours remplie de touristes. Pour avoir les mêmes sensations mais dans un espace plus calme, il y a les bains naturels de Myvatn. Tu pourras t’y prélasser longuement, enveloppé de vapeurs, devant le panorama complètement dégagé de la région froide du lac Myvatn.
L’eau du lagon de Myvatn provient de la centrale géothermique de Bjarnarflag. Sa température est d’environ 130°C lorsqu’elle arrive avant d’être refroidie pour atteindre les 36 à 40°C. Le bassin en lui-même est semi-artificiel puisque la lagune a été aménagée par l’homme et son fond est recouvert de sable et de gravier. Le bassin contient environ 3,5 millions de litres d’une eau très alcaline dans laquelle on trouve une grande quantité de minéraux. En raison de leur composition chimique, les bactéries et la végétation indésirables ne se développent pas dans la lagune, ce qui rend les chlorures ou autres désinfectants superflus.
Les abords sont aménagés pour que la trempette soit le plus agréable possible. Casiers, douches, restaurant, sauna, tout est fait pour que le visiteur n’ait plus envie de repartir. Le mieux est encore de venir en fin de journée, lorsque le soleil commence à s’étendre sur l’horizon et que la lumière crépusculaire redécoupe les reliefs environnants. Tu prends une boisson au bar et tu viens savourer un moment de détente bien mérité, le corps plongé dans une eau d’un bleu laiteux et les yeux perdus dans cette nuit qui s’installe. Il n’est pas nécessaire de réserver, ce qui peut être très utile lorsque ton voyage est retardé par des conditions météorologiques compliquées. Ce qui est souvent le cas en Islande (consulte régulièrement le site météorologique islandais).
« L’eau géothermique en Islande contient généralement du soufre », peut-on lire sur le site des bains de Myvatn. « Dans cette zone, la force de cet élément chimique est supérieure à celle des autres. Par conséquent, il faut éviter de prendre des bijoux en laiton ou en argent dans l’eau car ils noircissent et peuvent être endommagés. Le soufre, cependant, est considéré comme ayant un effet positif sur l’asthme et d’autres maladies respiratoires, et de nombreux oligo-éléments présents dans l’eau sont considérés comme ayant un effet bénéfique contre l’apparition de problèmes cutanés. »
Les bains sont situés dans la région du lac Mytvan, à 105 kilomètres du cercle polaire arctique. Le village le plus proche est Reykjahlid et il compte moins de 200 habitants.
Le désert volcanique de Sprengisandur
Pour les fans d’excursions au travers de grands espaces, le désert de Sprengisandur, au coeur des Highlands, est un incontournable. Les Highlands ou Hautes Terres d’Islande forment la partie centrale la plus grande de l’île et le désert de Sprengisandur est la zone la moins habitable de ces terres. Une seule route la traverse, la F26, et permet de relier le Sud-Ouest au Nord du pays en à peu près six heures. Mais pour le faire dans ce laps de temps, il faut rouler de façon continue et ne pas s’arrêter pour prendre des photos. Il est conseillé d’emprunter cette route avec un 4×4 et il est fortement déconseillé de quitter la route.
L’été, un bus traverse cet espace désolé et c’est, à l’exception des autres voyageurs, le seul élément représentatif de la civilisation que tu pourras y croiser. Il n’y a pas une seule maison, pas un bar, pas une station service dans le coin. Avant de partir, il faut donc être bien préparé en termes de boissons et de vivres. Il est important de vérifier que ta voiture soit prête à traverser une route rocailleuse et volcanique, car une panne serait synonyme de gros ennuis.
Selon le site de voyage Nordic Adventure Travel (NAT), « la distance entre la dernière ferme dans le sud et la première dans le nord est d’approximativement 250 kilomètres ». La dernière station essence, qui sert également d’hôtel et de restaurant, est le centre des hautes terres de Hrauneyjar (Hrauneyjar Highland Center). Après cette halte, c’est le grand désert.
La piste n’est accessible qu’en été, car l’hiver, le désert est couvert de neige et de glace, et au printemps, le Sprengisandur est traversé de torrents et de lacs qui rendent la piste impraticable. NAT ajoute que « les plus grands obstacles en route sont les rivières sans pont, qui doivent être traversées à gué ». Ces rivières grossissent à mesure que les températures grimpent et que les glaciers environnants fondent. Quand il pleut abondamment, la zone peut devenir très dangereuse pour ceux qui ne la connaissent pas. Par beau temps, par contre, cet itinéraire est tout simplement inoubliable en raison de la beauté des paysages tout autour.
Si tu préfères faire une bonne marche dans cet espace où aucune végétation ne pousse, tu peux aussi le faire mais il faut bien se renseigner sur la météo avant de partir et le faire en été. Sprengisandur offre aussi la possibilité de faire des randonnées de 8 jours à dos de poney mais il faut être prêt à endurer de longues journées sur une selle au milieu d’un paysage extrêmement désolé.
Pendant des siècles, le désert de Sprengisandur était redouté par les Islandais. Certains lui attachaient des histoires légendaires, voyant dans cette terre lunaire le repère des gnomes, des elfes, des dieux, des géants et des hors-la-loi. À cause de son aspect isolé, les voyageurs préféraient l’éviter, par peur de rester coincé au milieu de nulle part et de vivre des expériences effrayantes. Il est dit que ceux qui devaient traverser ce désert le faisait à brides rabattues, au risque de tuer leur bête, afin que la traversée soit la plus courte possible. Aujourd’hui, le chemin est plus praticable mais cela reste une expérience intense et mémorable.
Le canyon de Fjaðrárgljúfur
Le canyon étroit de Fjaðrárgljúfur serpente sur deux kilomètres et offre des vues grandioses d’une beauté à couper le souffle. Les photographes et les caméramans sachant guider un drone s’en donneront à coeur joie dans ces gorges d’une centaine de mètres de profondeur au fond desquelles s’écoule la rivière Fjaðrá. Elle prend sa source dans la montagne Geirlandshraun et tranche la lande jusqu’à rejoindre la rivière Skaftá. De nos jours, le débit de la Fjaðrá est plutôt calme, ce qui laisse la possibilité au randonneur de traverser le fond du canyon sans trop de dangers. Il faut tout de même s’attendre à plonger les pieds dans l’eau assez régulièrement.
Des cascades attendent les promeneurs les plus téméraires qui oseront s’aventurer jusqu’au fond du canyon. Mais lors de grosses pluies ou suite à une période de fortes neiges, le canyon peut être inondé et inaccessible aux marcheurs. Il se peut que lors de ton passage, le chemin vers le fond du canyon soit également fermé pour permettre à la nature de reprendre ses droits. Dans ce cas, pas d’inquiétude. Il est possible de se promener sur les hauteurs en suivant un sentier qui longe les bords du canyon. La vue est imparable et les contrastes entre les rochers noirs et les mousses verdoyantes feront le bonheur des photographes en tous genres. Et si tu prends la peine d’attendre la fin de la journée pour profiter des lueurs produites par un soleil couchant se reflétant sur les parois herbeuses et rocailleuses, tu auras le sentiment d’entrer dans un monde enchanté.
Le canyon n’est pas situé très loin de la route circulaire, la route 1 qui fait le tour de l’île. Il est donc facilement accessible par la voie dont les derniers kilomètres se transforment en une piste carrossable. On trouve une maison d’hôte à 2 kilomètres du canyon, soit 6 minutes de voiture. Le village le plus proche est Kirkjubæjarklaustur, une localité qui compte un peu plus de 500 habitants. Kirkjubæjarklaustur se situe à la limite du champ de lave de l’Eldhraun, au sud de l’Islande. La légende raconte que lorsque les coulées de lave ont menacé le village, le pasteur aurait réuni les villageois dans son église. Son sermon sur le souffre et le feu aurait stoppé la lave, épargnant la petite localité. Aujourd’hui, c’est un important centre fermier et de nombreuses dispositions permettent aux touristes de s’y arrêter.